Alors la tutelle ?

Mercredi 20 mars 2013


« Alors la tutelle ? » nous demandent les camarades.

Et bien on y est. « Bravo ! Je fais circuler cette bonne nouvelle » nous dit Jacqueline. 

Philippe lui s’approprie la nouvelle par un « YESSS » qui veut tout dire. 

« Mais vous pouvez dire à Fontanel qu'à cause de son aller- retour des Pennes Mirabeau on a perdu 5 mois, qui malheureusement vont compter pour la suite : métropole, primaires, abandon total des villes hors Marseille, politique nationale du PS, etc. Mais mieux vaut tard que jamais !!!! ».

Un autre plus vindicatif nous écrit « Harlem Desir a été trop long à réagir, ce qui laisse des soupçons sur cette mise sous tutelle ; ils ont pris le temps de se 'recaser'. D’ailleurs, je voyais fin de soirée Samia Ghali et j'avais 'honte' ».

Les camarades de l’Hérault aussi s’y mettent. Il faut dire qu'ils ont l'expérience de la tutelle !



Une fois la satisfaction passée, les réflexes politiques reviennent comme Sophie qui pointe : 

« Courage camarades !
On en sort à peine, de la tutelle ! 2 ans ; pas facile ces deux ans ! Mais on tient enfin le bon bout !
Si vous on peut vous être utiles à quoi que ce soit, n'hésites pas à nous le dire
Amitiés socialistes »

Et Jean qui mentionne : « Je suis très heureux de cette décision. Notre fédération va peut-être pouvoir se reconstruire…Il nous faut rester vigilant… Je suis aussi totalement d’accord sur l’ensemble des quatre points indiqués pour la remise sur pieds de notre fédération 13. Je pense par ailleurs que fort de notre expérience du terrain  nous devons agir pour faire avancer les choses au niveau National Merci de me faire connaitre l’adresse e-mail du secrétariat de notre secrétaire National M. Harlem Désir.
Salutations Socialistes »

De la vigilance, il en faudra. On se souvient que c’est le même journaliste du Monde, Bastien Bonnefous, qui annonçait la mise sous tutelle hier, lui qui, le 4 mars, reprenait les propos d’une source anonyme cadre national du PS en parlant de Guérini : « Il lui suffit de lever le petit doigt et il peut abattre qui il veut ».

Le même qui dans son papier d’hier annonçait la venue aux responsabilités d’Alain Fontanel, secrétaire national aux fédérations, et de Christophe Borgel, secrétaire national aux élections. Dit Monsieur Bonnefous, on espère que ce n’est pas l’un des deux qui parlait ainsi le 4 mars !

1 commentaire:

  1. Je ne sais pas si l arrivée de Fontanel est une bonne chose pour vous en tout cas son passage dans l Hérault ou il n a pas fait grand chose à part placer ses "copains" sur des mandats électifs (législatifs) ou jouer au rénovateur en changeant les hommes mais pas les pratiques, ne restera pas dans les annales du changement.
    Bon courage Camarades.

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Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse