L’exigence du retrait de M. Guérini est un pas significatif mais insuffisant

Mardi 30 août 2011


RenouveauPS13 prend bonne note de la position du Parti socialiste qui demande que Jean-Noël Guérini quitte ses fonctions au Parti comme au Conseil général des Bouches-du-Rhône dans le cas où il serait mis en examen à l’issue de sa convocation devant le juge le 8 septembre prochain.


RenouveauPS13 considère cependant que la fin du système népotique et clientéliste contrôlé jusqu’à présent par l'actuel président du Conseil général suppose que d’autres mesures fermes soient prises immédiatement dans le cas où sa mise en examen serait confirmée.

Alors que la campagne des primaires est maintenant ouverte, son succès dans les Bouches du Rhône, et même au delà, dépendra des actions qui seront préalablement entreprises par le Parti socialiste pour signifier aux électeurs de gauche qu’un changement immédiat et profond est engagé dans les Bouches-du-Rhône, au sein de la fédération socialiste comme du Conseil général.

Concernant la fédération PS des Bouches-du-Rhône, RenouveauPS13 souhaite que les mesures nécessaires soient prises pour que la fédération ne soit plus contrôlée par la majorité actuelle, dépendante du système que nous dénonçons. Dans cette perspective, nous demandons :
- que les suites de notre demande de contrôle, pendante devant la Commission nationale des conflits, relative à l’élection du premier secrétaire fédéral, entraînent la démission de ce dernier ; si le président du Conseil général quitte ses fonctions au sein du Parti, il serait paradoxal qu’il puisse continuer à contrôler la fédération par l’intermédiaire d’un de ses obligés
- que soit mis en place un comité interne chargé de conduire l’élection primaire dans l’intérêt de tous les candidats en lice, puis de soutenir le ou la candidat(e) de notre Parti lors des élections présidentielles.

Concernant le Conseil général des Bouches du Rhône, RenouveauPS13 souhaite que, après la démission de son actuel président, le Parti socialiste s’assure que le Conseil général ne soit pas contrôlé par un de ses proches, ce qui signifierait inéluctablement la poursuite du système actuel. Dans cette perspective, RenouveauPS13 :
- demande que le Parti socialiste national investisse le futur candidat socialiste à la présidence du Conseil général
- demandera à chaque conseiller général de la majorité socialiste, et évidemment à tout candidat à la succession du président actuel, de s’engager sur une déclaration solennelle faisant de la sortie du système actuel un objectif prioritaire. Le résultat de cette demande sera rendu public.

Affaires judiciaires : RenouveauPS13 communique

Samedi 20 août 2011

A la demande de France 3 Provence Alpes Côte d'Azur visible ici dans le journal de midi du vendredi 19 aôut, RenouveauPS13 a été amené à faire la communication suivante :
 
RENOUVEAUPS13 ne s'est jamais situé sur le plan des affaires, même si depuis février nous avions compris que nous risquions de nous retrouver dans la situation actuelle.

C'est pour cela, qu'en mars, nous avions clairement appelé nos conseillers généraux à ne pas reconduire Jean-Noël GUERINI, ou tout autre représentant d'un système que nous combattons, à la tête de l'institution départementale

Aujourd'hui, s'il faut réaffirmer le droit inaliénable de chacun à présenter sa défense, le 8 septembre, il faudra tenir compte de l'appréciation de la justice.

Dans le cas d'une mise en examen pour association de malfaiteurs, on sera à même de s'appuyer sur le rapport de la Commission RICHARD pour demander à Jean-Noël GUERINI de se démettre de ses responsabilités pour se consacrer à sa défense et préserver notre Parti.

Dernier point, nous rappelons que les instances nationales doivent se prononcer très rapidement sur la demande de contrôle relative aux conditions de l'élection de Jean-David Ciot à la tête de la fédération socialiste des Bouches du Rhône.

Message à JD CIOT

Jeudi 4 août 2011

Un camarade de la section de Bouc Bel Air nous demande de relayer son message. Il est suffisamment explicite et se suffit à lui-même.

Cher camarade,

La fédération socialiste des Bouches du Rhône est en ordre de marche, dis-tu dans ton courrier post-scrutin du 21 juillet. Mais à quel prix ? Un rapport Richard très critique quoiqu'on en dise ! La mise en oeuvre d'une pseudo démocratie à la fin d'un mois de juillet où beaucoup de militants étaient déjà en vacances.

Un scrutin dont le résultat est quasi stalinien, ce qui ne peut qu'introduire le doute sur la sincérité des votes. Pour couronner le tout, un courrier d'autosatisfaction digne des meilleurs spécialistes de la langue de bois. La direction fédérale aurait-elle eu peur d'un scrutin au tout début septembre après une vraie campagne électorale ?

Je sais que l'on va m'objecter la proximité des Primaires. Mais l'argument est tout simplement fallacieux. Encore finalement une occasion de manquée de sortir d'une forme de clientélisme commencée à l'époque Defferre et qui se perpétue au fil des années. Heureusement qu'au plan national, nous avons quelques pointures d'un autre calibre qui sont en mesure de nous rassurer.

Au total, c'est un peu "circulez, il n'y a rien à voir" jusqu'au jour où ces châteaux de cartes s'effondreront en raison de leur fragilité.

Dommage !

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse