En finir avec les formes féodales du pouvoir

Vendredi 23 décembre 2011

Le combat que nous menons nous amène à nous interroger régulièrement sur le risque que nous prenons à mourir guéris. C'est à dire à faire triompher nos idées, mais dans un espace politique tellement malade, qu'il aura été balayé par des idées qui ne sont pas les nôtres. Nous devons donc avoir le sens de la responsabilité pour deux : ceux que nous combattons et nous mêmes !

Face à cette difficulté, il est réconfortant d'avoir un soutien, et non des moindres. La longue tribune que publie dans Le Monde Olivier Beaud, professeur de droit public va dans ce sens. Consacrée aux enseignements de la condamnation de l'ancien président de la République, elle apporte un éclairage pour le moins inattendu.

Pour lui la leçon principale du jugement est que cette affaire, exemple manifeste de financement illégal des partis politiques par une instrumentalisation d'une collectivité territoriale, nous fait être en présence d'un cas d'école de ce qu'on peut appeler le clientélisme politique. C'est l'un des principaux maux de la politique française, qui a pour effet l'absence de prise en considération par les gouvernants du risque de conflit d'intérêts.

Pour lui, il faudra poser des règles institutionnelles qui empêcheront, autant que faire se peut, la multiplication de ces formes féodales du pouvoir.

Et il rajoute dans trois paragraphes de conclusion : " Dans la situation actuelle de disette financière, les citoyens contribuables sont moins que jamais prêts à accepter que leurs élus considèrent les fonds publics comme des instruments de leurs propres ambitions politiques. Le grand intérêt pédagogique de ce jugement est de l'avoir rappelé sérieusement à un homme politique qui semble n'avoir jamais pris au sérieux cette responsabilité éthique et financière.

C'est en cela qu'on peut espérer qu'il soit le premier acte d'une refondation de la vie publique française qu'une nouvelle génération d'hommes politiques pourrait faire advenir.

Enfin…"

C’est drôle, mais face aux billets ineptes qu’un toujours président du Conseil général déverse sur son blog sans en avoir écrit la première ligne, on a l’impression tout à coup de se sentir moins seuls. Et comme nous sommes en période de fêtes, on pourrait même dire compris. Il reste encore des efforts pour être entendus.

Comptez sur nous !

Anticor enfin dans notre département

Mercredi 14 décembre 2011

Vous connaissez tous Anticor. L'association fait un travail formidable depuis des années  consciente que  faire de la politique autrement, sans pratiquer le clientélisme, sans tricher, en parlant vrai et en éliminant de la scène politique tous ceux qui ont commis des délits dans l’exercice de leur fonction élective est, plus que jamais, une ardente nécessité. Face au rejet du politique, Anticor encourage tous les partis à réagir et à se prononcer nettement sur les mesures d’assainissement qu’Anticor préconise pour réhabiliter la politique.

Pour mener à bien ce travail, des groupes locaux d'Anticor se sont créés. Leur rôle et leur fonctionnement sont explicités. La constitution du groupe local des Bouches-du-Rhône  n'a pas échappé à RenouveauPS13 qui appelle à soutenir ses travaux. Pour tout contact, vous trouverez le groupe local en ligne avec un blog qui reste à alimenter.

Sans trop savoir s'il ne serait pas mal interprété de souhaiter une longue vie au collectif départemental, saluons cette initiative indispensable.

Bienvenue chez les Chtis

Dimanche 11 décembre 2011

Toute ressemblance... avec la situation que nous connaissons dans les Bouches du Rhône serait fortuite.

Un appareil national sourd.
Une fédération aux ordres de grands élus.
Le front national en embuscade.
Les pratiques clientélistes des embauches.
Des urnes volantes avec des votes sur la base de fichiers différents.
Des socialistes muets... sauf un camarade en phase terminale qui déballe tout avant sa mort. Marie-Noëlle Lienemann le dit ; ils auront été seulement deux à se lever contre l'inacceptable.

"
LJ09 HeninBeaumont integrale par asi

Alors que faire ? Le débat est éclairant : au journaliste qui demande pourquoi ne pas donner un coup de pied dans ses moeurs politiques palermitaines ? La réponse est claire "Au niveau national on regarde ailleurs" et un intervenant renchérit "D'une culture populaire, la dérive va vers une politique de corruption électorale."

Quant à Martine Aubry distante de 30 km, un camarade socialiste remarque que, dès le lancement sa contribution au congrès de Reims agrége les notables. "En se mettant ainsi dans leurs mains, elle ne peut pas avoir de réponse".

Et c'est sur cette incurie, que le Front national prospère avec comme symptôme de la fossilisation de l'appareil politique socialiste, un chef qui devient l'otage des notables.

Pourtant la réponse politique au vide politique béant est connue : il s'agirait de remettre dans le champ politique des gens qui en sont exclus. De fait, le maire qui sera élu suite à cette affaire est issu d'une liste de gauche largement ouverte à la société civile qui devance la liste du Parti socialiste.

Et comme dit Marie-Noële Lienemann, "C'est pour vous dire l'ambiance chaleureuse", certainement celle que ne manquera pas de relever Alain Richard dépêché sur place. Avec un rapport du même acabit que celui délivré à la fédération socialiste des Bouches du Rhône, on peut parier que la fédération socaliste du Pas-de-Calais ne sortira pas d'affaires par le haut !

Allez chacun à son poste, le combat continue.

Message de notre ami JC Boscher à Martine Aubry

Mardi 29 novembre 2011

Cette lettre de notre camarade de la section 307 de Marseille se passe de tout commentaire. Vous asssi, adressez nous copie de vos courriers à nos instances nationales.

                                                 
VENEZ NOUS ECOUTER,  NOUS VOUS ENTENDRONS !
Chère Martine,
Le Bureau National du Parti Socialiste a décidé que, dans les Bouches du Rhône, à l’instar de l’Hérault, fédération sous tutelle, les investitures pour les élections législatives seront choisies et décidées au niveau national. Cette mesure est, sans nul doute, l’une des sanctions les plus lourdes qui puisse exister dans une formation politique réputée démocratique.
Il est « étrange » certains ont dit inadmissible ! qu’une telle sanction soit prise alors même qu’un rapport récent, le rapport Richard, vient, certes après leur avoir fait les gros yeux, de confier les clés de la rénovation de la fédération à ceux-là mêmes qui, par leurs agissements passés et présents, ont conduit  à la mise sous tutelle de fait que nous connaissons. Cherchez  l’erreur !
Je l’avais expressément  écrit à la direction du parti et déclaré devant notre section, depuis plus d’un an et demi, je demande la mise sous tutelle de la fédération. J’ai renouvelé cette demande par écrit et oralement  devant la commission Richard. J’ai formulé et motivé cette demande à la suite de la mascarade honteuse de JN Guerini s’autoproclamant début 2010 Président puis se faisant élire avec un score de maréchal premier secrétaire fédéral et ceci en violation des statuts. Mes demandes réitérées, écrites et orales, malgré leur gravité,  sont restées, à l’époque, sans effet, pas même un mot d’explication, le cas échéant pour désapprouver….rien, silence radio. Pire, la quasi-totalité des  responsables locaux, dont certains aujourd’hui s’indignent par voie de presse de la procédure disciplinaire qui nous frappe collectivement, sont restés silencieux face à la mascarade « bokassienne » de JN Guérini. Ce fut pour moi une période de honte et de doute.
Aujourd’hui, les militants sincères subissent une double peine. Première peine, la privation par le système Guérini de leurs « droits civiques internes » alors que JN Guérini continue, lui, de plastronner à la Présidence du CG 13 et ceci avec la complicité des élus du PS dudit CG. La seconde peine est d’avaler la couleuvre de la rénovation censée être administrée par les thuriféraires ou obligés du Guérinisme.
Trop c’est trop !
Les militants ne peuvent pas accepter qu’on leur inflige une chimiothérapie après leur avoir dit qu’à peu de choses près tout allait bien dans cette fédération et que JD Ciot, fidèle vassal et continuateur déclaré des œuvres de son suzerain  pouvait  rester aux commandes.
Trop c’est trop !
Oui il faut appeler les choses par leur nom. La fédération est sous tutelle de fait alors, s’il vous plait, vous dirigeants du parti, vous chère et estimée Martine, venez ici, sur place, à Marseille, devant les militants nous dire votre diagnostic vrai. Pour guérir, ce malade là a besoin de savoir car il n’y aura pas de redressement durable sans un changement complet des pratiques  politiques locales.
Nous devons passer de la tutelle de fait à la tutelle explicite, assumée,  reconnue et finalement acceptable parce qu’elle aura été expliquée et donc  comprise.
Oui cette fédération  rompue de longue date, et pas seulement depuis les Guérini et leurs  dérives affairistes, aux pratiques ; des fausses cartes, des pressions d’isoloir, du bourrage des urnes etc, cette fédération  est incapable d’organiser des élections internes sincères, non truquées, incontestables. Arnaud  Montebourg a eu raison de dire que les primaires citoyennes ont été, entre autres effets positifs, grâce à  la mobilisation de moyens de contrôles exceptionnels,  un procédé  efficace pour  nous prémunir ici de ce mal  détestable devenu chronique qu’est  la fraude.
Oui, la mise sous tutelle doit avoir lieu jusqu’aux prochaines élections municipales.
Oui les prochaines municipales pourraient être, si la direction le veut, le moment du basculement de notre fédération vers des pratiques nouvelles et assainies. Les militants sincères attendent et espèrent cela, ils sont l’énorme majorité de notre fédération. Les milliers de citoyens qui se sont mobilisés pour les primaires attendent de nous le retour aux valeurs et à la confiance. C’est une condition de leur mobilisation pour la présidentielle et la victoire de François Hollande, pour les législatives qui suivront  et pour les élections locales qui interviendront en 2014.
L’application d’une procédure de type primaires citoyennes devrait nous permettre à ce moment là, en 2014  d’engager un dialogue civique avec nos concitoyens réunis par un même socle de valeurs.
Comme pour l’élection présidentielle, la primaire ne sera un succès et un facteur de rassemblement  que si nous la faisons précéder d’un travail d’élaboration  d’une plate forme ou d’un programme municipal. Programme ou plate forme qui constituera alors le référentiel commun d’une future majorité municipale capable de sortir Marseille et sa métropole de ses grandes difficultés.
La rénovation ne saurait être une nouvelle manière de distribuer des postes ou des investitures entre amis. Elle doit être, dans le respect  de règles exigeantes de non cumul des mandats, une nouvelle manière de « secréter » des candidats et des élus.
Nous devons faire de notre fédération qui est devenue l’instrument d’un clan l’outil politique et nous devons l’affirmer haut, l’outil fraternel, de nos idéaux de justice, de probité, de responsabilité, de solidarité, d’égalité des chances, de respect des différences, de goût d’entreprendre, de fraternité.
Si tel est le cap, alors oui, Le traitement de choc de la mise sous tutelle est  utile et recevable.
Alors camarades et en premier lieu, chère et estimée Martine, venez nous écouter et nous vous entendrons.
Croyez en  mes sentiments respectueux et amicaux.
Marseille le 28 novembre 2011.
Jean-Claude BOSCHER
Copie : Aux camarades de ma section

Renouveaups13 2.0

Lundi 21 novembre 2011

Le respect de principes moraux et politiques a entraîné, il y a plus d’un an, la constitution à l’intérieur de notre Parti socialiste d’un réseau de militants qui a dénoncé le système qui s’est développé dans notre département.

A plusieurs reprises, nous avons été rattrapés par l’actualité et par les prises de position de camarades qui ont tiré les enseignements de l’impasse morale et politique dans laquelle nous restons englués, malgré les travaux de la Commission Richard.

Aujourd’hui, notre Parti a pris la mesure draconienne de refuser aux militants des Bouches du Rhône de désigner ses candidats aux futures élections législatives.

Face à cette mise sous tutelle de fait de notre fédération, RenouveauPS13 :
- redemande que toutes les mesures soient prises pour entraîner la fin effective du système : elle passe par la démission du président du Conseil général et par l’élection d’un nouveau président qui mette la fin du système clientéliste au cœur de son projet politique. Elle passe aussi par la nécessité de repousser les désignations aux élections législatives au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle afin de mesurer, à ce moment là, la réalité des incidences politiques du délabrement moral et politique sans précédent auquel nous sommes confrontés afin de permettre un large renouvellement et une ouverture aux forces vives, en accord étroit avec nos partenaires. Elle passe enfin par l’évidence morale et politique de signifier dès maintenant le refus, dans l’ensemble des circonscriptions des Bouches du Rhône, de l’investiture de tout soutien du président actuel du Conseil général, conseillers généraux comme anciens collaborateurs qui, au Conseil général comme à la fédération, oeuvrent au quotidien à la permanence du système clientéliste et népotique.
- réaffirme l’absence de légitimité de la direction fédérale actuelle entachée d’une double faute: faute politique manifeste d’avoir confié la réforme de notre fédération à ceux-là même qui ont mis le système en place ; manquement aux règles lors du vote d’investiture du 21 juillet dernier ;
- appelle le Parti à tirer les enseignements de l’absence concrète de mise en oeuvre de la rénovation en appelant “un chat un chat” par une mise sous tutelle de notre fédération
- annonce l’ouverture de son collectif aux anciens et futurs adhérents de notre Parti afin de construire conjointement une alternative qui puisse redonner son honneur à notre Parti.

*   *   *

  Téléchargez la lettre n°9
de RenouveauPS13

Retour à l'envoyeur

Samedi 19 novembre 2011

Message d’un camarade en colère en réponse à la dernière lettre fédérale (n°135).  Besoin de rajouter quelque chose ?

Bonjour,
Quand on voit "les bras cassés" que la Fédération des Bouches du Rhône a décidé de présenter à diverses élections depuis une vingtaine d'années, faisant fi d'ailleurs dans certains cas du vote des militants, je préfère encore que ce soit le Bureau National qui décide.
En ce moment, j'ai davantage confiance dans le B.N que dans une Fédération dirigé par un secrétaire fédéral élu en catimini à la fin juillet, alors que la plupart des militants étaient partis en vacances.
Que cette Fédération ne vienne surtout pas nous donner des leçons de démocratie! Un peu de pudeur SVP!
Cordialement

Soutien à une première candidature aux élections législatives

Mardi 15 novembre 2011

RenouveauPS13 a pris connaissance de la lettre de candidature d'Antony Sette (section d'Aix) à l'investiture pour les élections législatives de juin 2012 dans la 14ème circonscription des Bouches du Rhône, dans laquelle il exprime notamment "une volonté de rupture complète avec les pratiques clientélistes".
Il est ainsi le premier candidat à une investiture législative à clairement inscrire dans ses engagements la lutte contre tous les clientélismes. RenouveauPS13 lui apporte à ce titre son soutien, comme nous le ferons pour tous les candidats qui prendront publiquement un tel engagement.
On annonce par ailleurs dans la même circonscription la candidature de Jean-David Ciot, candidat officiel du système Guérini et proche conseiller de Jean-Noël Guérini.
En tant que premier secrétaire fédéral (dont l'élection est contestée par RenouveauPS13 devant la commission des conflit du Parti socialiste), M. Ciot est plus particulièrement chargé par M. Guérini de freiner la mise en oeuvre des recommandations du rapport Richard et de contester les récentes décisions du bureau national du Parti socialiste demandant sa démission de la présidence du Conseil général.

Indignez-vous !

Lundi 14 novembre 2011

RenouveauPS13 fait sien l'appel d'Eugène Caselli aux conseillers généraux.
Retrouvez-le ci-dessous.

Chers Amis conseillers généraux du Groupe Socialiste,

Vous ne pouvez rester sans réagir devant la décision unilatérale prise le Président du Conseil Général de Bouches du Rhône, qui, par une lettre ouverte, menace de supprimer la part de financement prévue au plan quinquennal signé en 2009 avec la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole, sur des projets aussi importants pour l’agglomération Marseillaise que ceux du réaménagement du Vieux Port, et de l’extension du tramway entre la Canebière et Castellane, projets qui sont entrés, à ce jour, en phase finale de réalisation.

Vous savez bien, que derrière des arguments de façades, destinés à justifier cette décision, se cachent des motivations politiciennes qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de nos concitoyens.

Aussi, devant la gravité de cette agression, je vous dis : indignez vous !
- Indignez-vous contre une décision qui fait des marseillaises et des Marseillais les otages d’une fuite en avant politicienne ;
- Indignez-vous contre une attitude qui érige la pression aux subventions publiques en outil de pouvoir personnel et de domination ;
- Indignez-vous contre le reniement de la parole de votre Collectivité au regard d’une convention signée et délibérée en 2009.
- Indignez-vous contre une situation qui fait de vous les otages d’une présidence en opposition avec les instances nationales du Parti socialiste , la collectivité régionale et la Communauté urbaine dirigée toutes deux par des socialistes.

Aujourd’hui, vous avez le devoir de réagir, de ne plus cautionner et de ne plus subir. Ne pas le faire, serait porter une atteinte très grave à l’image de votre Institution et au nécessaire développement de l’agglomération marseillaise et de notre Département.

Je sais pouvoir compter sur votre courage et votre détermination,

Avec toute mon amitié,
Eugène Caselli
Président de Marseille Provence Métropole

Après la demande de démission adressée à JN Guérini

Mercredi 2 novembre 2011, communiqué de presse

Marseille - Ce soir, après 9 mois de lutte, RenouveauPS13 se félicite de la décision du bureau national de notre Parti socialiste qui entérine une partie de notre feuille de route en faveur de la fin du système clientéliste et népotique mis en place et dirigé par M. Guérini.

Signifié à la presse dès l’annonce de la décision du bureau national de notre Parti socialiste, le refus de M. Guérini de démissionner de ses fonctions le situe, maintenant plus clairement que jamais, dans le cadre d’une aventure personnelle.
Que M. Guérini choisisse de terminer sa carrière dans le déshonneur de l’ultime trahison du parti auquel il doit tous ses mandats et toute sa carrière politique, est son problème. Le notre reste de le voir coupé au plus vite des moyens du Conseil général dont il use pour se maintenir à la tête d’un système clientéliste à l'opposé de nos valeurs.

Pour cette raison, RenouveauPS13 appelle ce soir la direction fédérale du Parti socialiste des Bouches du Rhône, l’ensemble des élus socialistes du Conseil général, ainsi que l’ensemble des élus socialistes des Bouches du Rhône et des militants socialistes de conviction à unir leurs efforts pour obtenir le départ de M. Guérini de la présidence du Conseil général des Bouches du Rhône.

RenouveauPS13

Un nouveau cap vient d’être franchi

Mercredi 2 novembre 2011

RenouveauPS13 félicite notre camarade Michel Sapin pour sa lucidité et sa volonté. En déclarant au sujet de la situation locale que "François Hollande n'a pas l'intention de trainer cette question-là tout au long de la campagne électorale et qu'il va demander au Parti socialiste de prendre ses responsabilités" il met à l'ordre du jour le sujet que nous portons à bout de bras depuis des mois.
En pointant que la seule question qui vaille est de savoir "quelle solution alternative, stable et solide pour les Bouches du Rhône, avec des gens qui ne soient pas susceptibles d'être mis en examen", il indique clairement la ligne à suivre pour sortir notre fédération de la crise qu'elle connaît.

Fort de ses responsabilités présentes et de l'expérience qui est la sienne Michel Sapin fait honneur à notre Parti, en exprimant qu'il n'existe ni fatalité, ni compromission. RenouveauPS13 entend bien prendre toute sa place dans la solution alternative, stable et solide qui doit émerger.

Nous lui signifions ainsi sans plus attendre, tout notre soutien pour cette résolution claire et précise.
Loin de ceux qui se cachent derrière un juridisme suranné et le code des collectivités territoriales, il est essentiel de rappeler la tradition républicaine qui fait que celui mis en minorité devant son propre groupe politique doit démissionner de l'exécutif auquel il a été investi par le Parti.


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Téléchargez notre lettre n°8

Des félicitations à Marie-Arlette CARLOTTI

jeudi 27 octobre 2011


Communiqué

RenouveauPS13 félicite Mme Marie-Arlette CARLOTTI, Conseillère générale socialiste, pour son appel aux élus du département des Bouches-du-Rhône et aux instances nationales du Parti socialiste, afin de réclamer la démission de M. Jean-Noël Guérini de la présidence du Conseil Général, et,  s'il refusait, procéder à son exclusion de notre Parti.
 
Comme Conseillère générale, elle fait preuve de la même conviction qui anime notre collectif ainsi que l’ensemble des militants et sympathisants de gauche qui nous soutiennent, consciente comme nous le sommes de la nécessité d’agir rapidement en faveur de cette démission, avant que la situation ne s’aggrave encore.
 
Nous lui signifions ainsi sans plus attendre, tout notre soutien dans cet engagement.

Entre mensonges, arrogance et menaces à peine voilées, M. Guérini choisit de poursuivre une aventure personnelle qui met en danger son Parti et l’institution qu’il préside

Mercredi 26 octobre 2011

Communiqué.

Six semaines après sa mise en examen pour prise illégale d’intérêt, trafic d’influence et association de malfaiteurs, M. Guérini a donc tombé le masque hier, avouant explicitement qu’il ne s’était jamais éloigné de ses fonctions de président du Conseil général, ni eut l’intention de le faire.

En mettant son propre Parti dans une situation politique intenable, M. Guérini poursuit maintenant une aventure personnelle.

RenouveauPS13 demande au Parti socialiste de tenir ses engagements, d’exiger la démission de M. Guérini et de mettre en oeuvre les moyens adéquats pour l’obtenir, notamment en agissant auprès de ceux des conseillers généraux socialistes qui lui apportent encore un soutien aveugle et servile.

RenouveauPS13 demande à l’ensemble des conseiller généraux socialistes de se désolidariser d’un individu qui mène maintenant une aventure personnelle et de prendre conscience, en plein lancement de la campagne présidentielle, de la responsabilité qui est la leur face à l’opinion publique.

Les vieilles habitudes sont toujours là !

Vendredi 21 octobre 2011

La légendaire convivialité de la fédération socialiste des Bouches du Rhône mise de nouveau à mal ! Hier la convocation au conseil fédéral était pourtant claire. La réunion était à 19 heures.


Et bien ceux qui sont venus à 19 heures en étaient pour leur frais : TER--MI-- NEE.


Avant même d'avoir commencée. Non, non : terminée parce qu'avancée pour que les oreilles indiscrètes ne puissent pas entendre ce qu'il se dit. Ou alors pour empécher RenouveauPS13 de distribuer des tracts devant, comme à Solferino mercredi.

En fait, seul le point sur les primaires a été abordé, la rénovation et le calendrier de mise en oeuvre renvoyé aux calendes grecques. On va continuer combien de temps comme ça ?

RenouveauPS13 au siège du PS : la presse en parle

Jeudi 20 octobre 2011

Une délégation de RenouveauPS13 était hier au siège du parti socialiste pour rencontrer les membres du Bureau national à leur arrivée. De très nombreux membres du Bureau nous ont apporté à cette occasion des témoignages de sympathie et de soutien.
Deux articles à la suite,  celui du quotidien 20 minutes daté du 20 octobre et celui de l'hebdomadaire Marseille L'Hebdo daté du 19 octobre :






















RenouveauPS13 monte à Paris

Mercredi 19 octobre 2011

Le lancement de la rénovation de la fédération PS des Bouches du Rhône fête ses 100 jours aujourd'hui. Comme nous nous y étions engagés devant les militants socialistes des Bouches du Rhône et devant les membres du Bureau National du Parti socialiste, RenouveauPS13 présente aujourd'hui un premier point de situation.

Point de situation
1/ Au 19 octobre 2011, aucune des recommandations du rapport Richard n'a été mise en oeuvre, ni entamée, ni discutée.
2/ La seule décision prise à ce jour, de création d'une direction collégiale, l’a été sous la pression de la mise en examen Jean-Noël Guérini. Elle s'est traduite par la mise en place d'un secrétariat fédéral largement dominé par les défenseurs du système clientéliste et clanique qui est censé être remis en cause.

Aujourd’hui cet anniversaire des 100 jours est marqué par la montée à Paris de militants de renouveauPS13 devant le bureau national de notre Parti pour mettre à l’agenda du lancement de la campagne présidentielle l’urgence à prendre des décisions claires face à un système qui par sa force d’inertie prouve qu’il n’a rien perdu de sa puissance. Ces décisions sont aujourd’hui largement attendues par les militants de conviction et la population.

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Téléchargez le TRACT distribué à tous les membres du bureau national aujourd'hui à Paris

Primaires festives

Lundi 17 octobre 2011


Les primaires ont été un immense succès. RenouveauPS13 y a apporté sa contribution. Nos équipes ont été présentes dans les bureaux de vote pour empêcher les tentations. Nous avons un candidat derrière lequel nous sommes tous rassemblés.

Hier soir nous nous sommes rendus au siège de la fédération fêter cette victoire. Tout est fait pour que tout semble normal. La fédération a appris à se servir de l'internet, et communique maintenant deux fois par semaine la photo de notre premier secrétaire à tous les adhérents, qui pourront ainsi le reconnaître dans la rue. C'est sans doute ce qu'on appelle la transparence.

Certes la fédération dispose d'un beau discour technique et bien contruit pour expliquer ce qui va être fait, que tout va changer. Mais la réalité est toute autre. Parmi les recommandations du rapport Richard, aucune n'a été mise en oeuvre.

Et dans un échange approfondi avec le premier fédéral, RenouveauPS13 a pu lui signifier le coût politique que représente le maintien du système, avec à sa tête, le président du Conseil général des Bouches du Rhône. A cette remarque de bon sens, il ne sait opposer qu'un discours juridique, alors que le coût politique du maintien du système serait immense.

Les primaires ont donc été un succès sans précédent qui marquera, même au delà de notre seul Parti, une évolution positive pour notre démocratie. Le vent de la primaire a soufflé dans les Bouches du Rhône. Le vote massif de sympathisants de gauche a permis de retirer tout effet aux dernières manoeuvres du système Guérini pour signifier encore sa puissance locale.

Il reste à acter cette réalité politique.

Martine Aubry n'a pas répondu à notre appel


Face au système Guérini, non à une réponse molle


Marseille, vendredi 14 octobre 2011
A la veille du deuxième tour des primaires, nous n’avons reçu aucune réponse de Martine Aubry à l’appel que nous lui avons solennellement lancé cette semaine. Nous lui avons demandé d’appeler officiellement à la démission de Jean-Noël Guérini, comme l’ont fait le premier secrétaire et tous les autres candidats socialistes à l’élection primaire. Et ce faisant, d’adopter une position ferme, cohérente avec celle du Parti auquel elle appartient et dont elle répète à l’envi qu’elle est une militante disciplinée.

Nous regrettons sa “mollesse” face à un système clanique et clientéliste que nous n’avons cessé de dénoncer.

Certains ont voulu voir dans sa position une simple nuance, mais depuis que l’un de ses plus fidèles lieutenants, M. Hamon, a pour sa part soutenu l’idée que l’affaire Guérini ne serait qu’un complot et demandé le dépaysement de l’affaire, il y a tout lieu de penser que l’équipe de Martine Aubry recherche un soutien de Guérini et de ses obligés dans les Bouches du Rhône.

Car c’est aujourd’hui un fait que le système Guérini vote et fait voter Martine Aubry. On comprend mieux pourquoi quand on sait que depuis que le Parti socialiste s’intéresse enfin de près à la situation de notre département, tous les grands dirigeants nationaux, à commencer par notre premier secrétaire, Harlem Desir, et tous les autres candidats socialistes à la primaire (François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls), se sont prononcés en faveur de la démission de Jean Noël Guérini de la présidence du Conseil général.

Il n’est pas du rôle de RenouveauPS13 d’appeler au vote en faveur de tel ou tel candidat dans une élection dont les enjeux dépassent heureusement la question du clientélisme dans notre département. Ce que nous pouvons en revanche faire aujourd’hui, c’est informer les militants et les sympathisants de gauche qui iront voter dimanche que, au-delà de leur choix personnel, ils doivent savoir que l’élection de Martine Aubry risque de marquer demain un recul de la fermeté du Parti socialiste pour mettre fin au système clientéliste interne et externe qui mine le fonctionement démocratique de la fédération socialiste des Bouches du Rhône et, au-delà, de l’ensemble de la vie politique locale.

A chacun donc de prendre des responsabilités.

Pour notre part, les délégués, militants et sympathisants de RenouveauPS13 seront dimanche sur le terrain, en particulier dans tous les bureaux de vote où nous savons que les tenants du système en place espèrent encore pouvoir mettre en oeuvre de bonnes vieilles méthodes pour favoriser les votes en faveur de leur candidate préférée. Afin de nous assurer que, au delà des effets marginaux encore attendus d’un système qui oblige des personnes à voter sur ordre, il ne permettra en tout cas pas de voler aux électeurs leur choix démocratique et majoritaire.

Bouches du Rhône : un premier tour des primaires en trompe l’oeil

Vendredi 14 octobre 2011

Il est parfois surprenant de voir que les commentateurs ne vivent pas du tout les mêmes réalités que les acteurs. Pour RenouveauPS13, cette primaire a commencé très tôt : à l’heure où se mettent en place les stratégies habituelles de répartitions des bureaux de vote, où les présidents et les assesseurs des différents candidats sont désignés pour que tout se passe correctement. Mais de la correction, ils ont leur propre définition.
Et visiblement celle des barons locaux, vassaux du système, est bien différente de la définition usuelle. C’est pourquoi au premier tour des primaires, nous avons ciblé un certain nombre de secteurs sensibles où les habitudes sont tellement ancrées et la tentation trop grande avec le prix de la voix à 1 euro, où nous avons fait acte d’une présence dissuasive, visiblement inattendue.

Ce sont donc des citoyens de conviction qui auront passé la journée dans les bureaux de vote au nom de RenouveaupPS13 sans autre forme d’accréditation que la simple volonté de traduire en actes l’appel de notre premier secrétaire Harlem Désir de mettre fin au système clientéliste buco-rhôdanien.

Alors bien sur, au moment des résultats chacun pouvait se féliciter que tout se soit bien passé, en passant en pertes et profits les intimidations ou altercations provoquées par les tenants d’un système borgne.

Au-delà d’une incapacité à partager les réalités du terrain, il en est une autre des chiffres et des significations. On passe sur le mandataire d’Arnaud Montebourg qui, bien installé à la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, ne voit pas dans le résultat de son candidat une adhésion des électeurs à la lutte contre le système en place (sic), pour se concentrer sur la réalité des 70 186 votants des Bouches du Rhône. Loin de représenter une adhésion à la fédération, il s’agit bien de l’expression d’un électorat de gauche en rupture avec les jeux florentins, alliances et mésalliances. Un rapide calcul montre que, par rapport aux seules 2000 cartes remontées depuis le début de l’année, l’électorat mobilisé pour la primaire est 35 fois plus important. De quoi montrer, n’en déplaise aux commentateurs zélés, l’absence de représentativité d’un appareil discrédité. Au niveau national en effet, le même ratio peut être évalué de 1 pour 12 (2 661 284 votants pour 220 000 adhérents).

De quoi aussi mesurer le discrédit qui pèse sur notre fédération. Avec un appareil largement mobilisé derrière Martine Aubry, une conseillère générale vestale du système, Mme Lisette Narducci, qui dit à tour d’interview que “Jean-Noël Guérini soutient Martine Aubry”, on arrive au résultat que nous avions annoncé et commenté : le discrédit entraîne dans sa chute l’ancienne première secrétaire à un étiage de 28 %. Car à force de s’aligner sur la terminologie du “retrait du président du Conseil général” pour Mme Aubry et celle du “dépaysement de la procédure” pour M. Hamon, il ne s’agit ni de ténacité ou de force, mais d’une cruelle cécité.

Cette réalité en trompe l’œil, puise aussi ses racines dans l’attitude d’élus guidés par la recherche d’une réassurance, soucieux de faire face au constat “les investitures c’est Martine” par “il faut me faire bien voir”. Mais avec le faible niveau de participation où les footballeurs à crampons comme les adhérents sans nom n’ont pas pu trouver leur chemin jusqu’aux urnes, il reste la réalité d’élus discrédités, sans aucune capacité d’exemplarité que celle à mobiliser une clientèle qui, de plus en plus, va jusque leur dire “s’en battre l’oeil de leurs combines”.
Ainsi va dans le département des Bouches du Rhône la vie politique socialiste où, plus que jamais, il reste à traduire dans la réalité, la volonté largement partagée de mettre un terme au système clientéliste en place.

Pour réussir, notre Parti doit dans les semaines qui viennent, sans tarder :
1/ mettre en œuvre les moyens statutaires du Parti socialiste pour amener à la démission du président du Conseil général des Bouches du Rhône, condition indispensable pour mettre fin au système dénoncé ;
2/ faire désigner par son bureau national notre candidat à la présidence du Conseil général des Bouches du Rhône qui puisse faire de la lutte contre le clientélisme un projet politique ;
3/ dans une perspective essentielle de renouvellement, confier le contrôle des investitures aux prochaines élections législatives à la direction nationale du Parti socialiste
4/ examiner le recours de RenouveauPS13 pendant devant la Commission nationale des conflits visant l’annulation de l’élection du 21 juillet et de la désignation d’une nouvelle direction fédérale…

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Lettre n°6 : Chère Martine

Jeudi 13 octobre 2012


A quatre jours du second tour de l’élection primaire, les militants et sympathisants socialistes regroupés au sein de RenouveauPS13 souhaitent que tu prennes une position en faveur de la démission du président du Conseil général des Bouches du Rhône telle qu’elle a été demandée par le premier secrétaire du Parti socialiste et soutenue publiquement par tous les autres candidats socialistes du premier tour de la primaire.

RenouveauPS13 considère en effet que l’évocation que tu as faite d’un “retrait” du président du Conseil général, en lieu et place d’une “démission”, ne correspond pas à la position défendue par le Parti socialiste, et surtout, qu’en pratique, elle ne permet pas de déconnecter le principal animateur et bénéficiaire du système clientéliste local des moyens du Conseil général qui en constituent la principale ressource.

Cet appel est en particulier soutenu par celles et ceux des militants et sympathisants socialistes de RenouveauPS13 qui ont porté leur choix de premier tour sur ta candidature.

Pour le collectif RenouveauPS13, il s’agit par ta réponse de nous assurer que, quel que soit le candidat qui sera retenu par les électeurs à l’issue du second tour des primaires, les actions à  entreprendre en faveur de la rénovation démocratique du PS des Bouches du Rhône seront, dès lundi prochain, menées avec efficacité et jusqu’à leur terme.
Dans l’attente de ta réponse, crois, Chère Camarade et Chère Martine, à l’assurance de notre respect,

Amitiés socialistes,

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Lettre à télécharger ici

Vu dans Libération

Reprise de notre communiqué dans Libération.
Nous attendons avec confiance la réponse de Martine Aubry.

Place aux primaires citoyennes


Nous y voilà. Place aux primaires citoyennes.

Si RenouveauPS13 ne soutient aucun des candidats, votez et faites voter. Bien sur nous sommes attentifs au déroulement du scrutin. Nous serons présents sur le terrain et dans les bureaux que ce soit comme présidents ou comme délégués de certains candidats.

Pour trouver votre bureau de vote, trouvez-le en ligne ou en téléchargeant la liste des bureaux de Marseille ou du reste du département.

Pour toute autre question, un seul site fait foi.

Dans les Bouches du Rhône soyons particulièrement vigilants. Pour tout incident écrivez nous sur renouveaups13@gmail.com. Nous prendrons immédiatement contact avec vous.

En cas de nécessité RenouveauPS13 a mis en place pour le scrutin un numéro spécial : 04 84 25 23 65.

Déclaration de Ségolène Royal

RenouveauPS13 regarde à la loupe les déclarations de nos candidats aux primaires et de nos responsables politiques. Après Harlem Desir, François Hollande, Arnaud Montebourg et Manuel Valls (ordre alphabétique et non de préférence), Ségolène Royal vient de frapper un grand coup contre le système encore en vigueur dans notre département.

Merci pour cette clarté : les socialistes de conviction des Bouches du Rhône y sont particulièrement sensibles.

Ci-dessous, elle développe un angle que RenouveauPS13 connait trop bien : celui de la caporalisation.

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Ségolène Royal par RenouveauPS13">

Lettre n°5 : Tout était dit

Vendredi 30 septembre 2011


On ne reviendra pas sur l’absence de lucidité de notre Parti face à la réalité de notre fédération. Il est bien dommage que le molletisme ait encore frappé, tant l’exemplarité qui est au cœur de notre projet 2012 se soit arrêtée à Montpellier et Avignon sans réussir à franchir le Rhône. Il est vrai que d’aucuns considèrent qu’il y a des bouches à nourrir et qu’il eut été inconvenant des les affamer avant certaines échéances.

Ceux-là même à Paris qui se voulaient modérés n’ont pas compris qu’ici cette inclination serait comprise  comme un aveu de faiblesse. Regardons ce qui tient lieu de rentrée politique dans notre fédération : la querelle entre parlementaires largement instrumentalisée et pleine de sous-entendus.

Nous l’avions pourtant écrit dans la partie publique de notre contribution à la Commission Richard. Nous pointions la vulgarité comme leitmotiv écrivant : “elle est la marque de fabrique d’une certaine clientèle. Comme une sorte de cri de ralliement. Nous sommes consternés par cette satisfaction indicible de la verdeur du langage. Dès lors le Parti se retrouve comme une construction tellement éloignée de la vie réelle.” Nous avions rajouté, lors de notre audition, exemples à l’appui, que le sexisme était une seconde nature.

Il n’appartient pas à RenouveauPS13 de qualifier ce qui est de la responsabilité des instances judiciaires. Mais s’agissant des instances internes de notre Parti, et face à la réalité du délitement de notre fédération, la décence commanderait de se taire, d’éviter les invectives et d’apparaître au moins une fois, comme responsables.

Rien de tout cela. Nous en saurions trop, que faire remarquer, qu'en matière de pratiques clientélistes, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.


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Lettre n°5 : Indécences

Jeudi 29 septembre 2011


Elles sont si nombreuses que peut-être même on ne les compte plus.

Bien sur il y a les cris de victoire, les remerciements et les mains sur le coeur de cette fête de la Rose, formidable moment de convivialité si légendaire qu’elle a été même vantée par le rapport d’Alain Richard.

Il y a l’attitude de nos parlementaires qui poursuivent le ridicule des invectives indignes de la rue jusque dans les colonnes des journaux.

Il y a les conseillers généraux qui n’osent pas dire que le Roi est nu et qui font semblant de croire à son pseudo retrait alors qu’il est tous les jours dans les murs du Conseil général et fait campagne en ville comme si de rien n’était.

Il y a la direction collégiale qui replâtre la façade d’une maison fédérale en train de s’écrouler, comme quoi le système cherche à se perpétuer.

Il y a la formidable promesse d’une haute Assemblée à gauche alors que dans le même temps on constate que les élus de notre département y sont parmi les moins assidus et qu’ils ne compensent leur absence de travail parlementaire que par la grosse ficelle d’apposer leur noms sur des amendements rédigés par d’autres.

Il y a des jours où l’on se demande pourquoi notre département est tombé si bas. On pense que c’est la fatalité. C’est seulement la gangrène d’un clientélisme finissant.

Alors que nos concitoyens réclament la justice, alors que les adhérents de conviction réclament un Parti exemplaire, alors que les associations réclament des moyens équitablement répartis, alors que les ouvriers réclament des perspectives face aux usines qui ferment, l’indécence est de faire croire que ceux qui prétendent exercer les responsabilités sont en capacité d’y répondre et de nous représenter.

La voie est claire : nous construisons une alternative crédible à un système qui s’écroule.



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Déclaration de Harlem Désir

Plus que jamais la déclération de notre premier secrétaire national nous semble d'actualité.
A voir comme à  lire ci-dessous.

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Harlem Désir /Guérini par RenouveauPS13">


"Jean-Noël Guérini a été, aujourd’hui, mis en examen pour des faits d’une extrême gravité, notamment pour association de malfaiteurs.
Je l’appelle à tirer toutes les conclusions de cette mise en examen et je lui demande de se retirer du Parti socialiste et de toutes ses fonctions et responsabilités politiques notamment de la Présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Je ne laisserai personne salir la réputation du Parti socialiste, ni trahir la confiance de ses militants.
Nous respectons la présomption d’innocence et Jean-Noël Guérini doit pouvoir se défendre, mais je serai d’une totale intransigeance à l’égard de ceux qui voudront porter atteinte à la dignité et à l’intérêt général des socialistes.
Aucune forme d’ambiguïté n’est acceptable face aux accusations d’une extrême gravité portées par le juge au terme de son enquête. Il faut donc de la clarté et de la fermeté, c’est la ligne de conduite que je me suis fixé. Cette mise en examen doit marquer la fin du système Guérini, une nouvelle page doit maintenant s’ouvrir pour les socialistes des Bouches-du-Rhône, le temps du système Guérini est terminé, le temps de la rénovation est venu.
Dans cette période, le devoir des responsables politiques c’est d’être fermes sur les principes. La droite tolère tous les écarts, tous les manquements, toutes les dérives, toutes les affaires. Le Parti socialiste est lui d’une fermeté totale, quand la droite accepte au plus haut sommet de l’État des comportements indignes d’une démocratie. Sur cette affaire que nous avons traitée avec la plus grande fermeté et la plus grande sévérité, nous n’accepterons ni leçon ni exploitation de la part de la droite."

La primaire un exercice démocratique salutaire

Jeudi 15 septembre 2012

Si elle devient le succès populaire que nous espérons tous, l'élection primaire des 9 et 16 octobre prochains bouleversa le jeu démocratique dans notre pays. L'UMP s'en inquiète, c'est bon signe !

Dans notre département, chaque militant de conviction doit être mobilisé pour que cette élection primaire remporte le succès local qui sera un signe fort de la vitalité de la gauche, du PS et de ses sympathisants dans les Bouches-du-Rhône, au delà des jeux malsains d'un appareil fédéral qui s'enfonce chaque jour dans le déni de la fin prochaine du système sur lequel il est bâti.

Car au-delà de l'enjeu de l'investiture d'une candidate ou d'un candidat à l'élection présidentielle, il s'agit aussi avec les élections primaires dans notre département de noyer le vote orienté de militants obligés et affidés du système dans une vague de votes de militants de conviction, de sympathisants socialistes et de gauche.
Votez et faites voter aux élections primaires !

Un jour de honte pour notre Parti

Jeudi 8 septembre 2011

La mise en examen, notamment pour associations de malfaiteurs, de Jean-Noël Guérini est un jour de honte pour notre Parti. Sa décision de se mettre en congé de notre Parti n'a aucune réalité puisque la fédération reste pieds et poings liés à Jean-Noël Guérini (voir ci-contre). Sa décision de déléguer une partie de ses prérogatives à son premier adjoint du Conseil général n'a aucune réalité face au tsunami politique que nous vivons. Enfin sa décision de se maintenir à la tête du Conseil général est indécente, car il n'a pu accéder à cette responsabilité que du seul fait de son étiquette socialiste.

Aujourd'hui, il faut éviter toute langue de bois au sujet des raisons qui poussent Monsieur Guérini à se maintenir à la présidence du Conseil général. Le Conseil général est le coffre fort du système Guérini. S’il démissionne de la présidence du Conseil général, M. Guérini perdra le contrôle d’un système clanique qui se maintient au pouvoir par les emplois, les prébendes, les subventions et les pressions. Voilà sa seule raison profonde à son refus de démissionner de la présidence du Conseil général.

Mais il nous semble tout aussi important ce soir de ne pas donner à M. Guérini une importance qu’il n’a pas. Car même s’il démissionne, le système qu’il a instauré et anime jusqu’à présent pourrait bien continuer à prospérer en son absence. C’est pour cette raison que nous en appelons à la direction nationale du Parti socialiste. Elle tient entre ses mains une occasion historique de mettre fin aux dérives d’un système qui étouffe le socialisme et ses valeurs dans notre département.

Si elle obtient la démission de M. Guérini, ce que nous souhaitons instamment, la direction du Parti socialiste devra aussi prendre toutes ses responsabilités en jouant un rôle essentiel dans la désignation du successeur de M. Guérini, et en tout cas en retirant tout rôle sur ce sujet à la fédération des Bouches du Rhône, dont la majorité des animateurs est encore aujourd’hui constituée des cadres du système Guérini.

Renouveau PS13 en appelle à certains élus socialistes, en les priant de cesser de jouer la petite musique de la fidélité et de l’amitié qui raisonne de manière indécente aujourd’hui face à la gravité des accusations qui sont portées par la justice de notre pays contre M. Guérini. 

Message de notre ami Jean-Claude Boscher à Harlem Désir et Benoît Hamon

lundi 5 septembre 2011

Chers camarades,

La justice est sur le point de mettre au jour , à la faveur d’une nouvelle étape de procédure, l’étendue et la profondeur de la corruption organisée par les frères Guérini et leurs complices et obligés.
Vous venez, cher Harlem, de prendre des positions fermes sur l’attitude du parti dans l’hypothèse d’une mise en examen de JN Guérini  le 8 septembre 2011 et je vous en sais gré.
Mais, la mise à l’écart de JNG du parti ne suffira pas car, en 10 ans, de pouvoir absolu et de clientélisme systématique, le mal est profond et nombreux sont les cadres et élus qui ont profité et profitent encore du système. J’ai été auditionné par Alain Richard. Je suis sorti confiant de cette audition cordiale.
Je pensais que la commission, avait  compris que la main mise politique des Guérini sur le parti était à finalité maffieuse, que la commission  avait compris  que la démarche  passait par  la désignation, à coup de fausses cartes et de votes truqués(rapport Bodin), des candidats aux fonctions électives permettant ainsi  la  conquête des collectivités par des « obligés » donnant  alors  accès  aux marchés publics et autres sinécures. L’affairisme et le siphonage des collectivités pouvait alors prospérer.

Chers camarades, La commission, j’en suis sûr, avait compris que nous étions face à un « système ». J’ai donc pris un gros coup sur la tête lorsque le rapport Richard   est sorti et a été approuvé à l’unanimité par les dirigeants à l’exception d’Arnaud Montebourg . Ce rapport  propose une médication pour les cors aux pieds alors que manifestement la jambe est gangrénée. Le résultat a été les fanfaronnades et menaces de JNG qui disait-il avait gagné puis,  l’élection dans la foulée de JD Ciot comme 1er secrétaire fédéral et la défaite de ceux, peu nombreux qui, quelquefois depuis des années , avaient eu localement le courage de dénoncer  un système détestable. En approuvant le rapport Richard , le parti a fait les gros yeux mais, il a   cautionné ce système….j’ai eu honte.
Oui mes camarades, j’ai pris, nous avons pris un coup sur la tête ,  et c’est le parti qui nous l’a administré.
En ce qui me concerne, à maintes reprises, devant ma section puis par écrit avec souvent des lettres RAR j’ai alerté la direction, dont vous-mêmes Harlem et Benoit, mais sans réponse autre que le « fameux »  rapport Richard (cf quelques textes d’alerte que je vous ai envoyés voici plusieurs mois) .
J’ai dit,  écrit et je maintiens que je suis respectueux du travail accompli par Martine Aubry. J’ai confiance en elle et dans votre équipe mais localement, vous avez manqué de lucidité et de courage.
Ce que je craignais se réalise, ayant  refusé de prendre les décisions courageuses qui s’imposaient au bon moment (c'est-à-dire depuis des années…et oui mon cher François !)  c’est finalement un juge qui vous contraint à agir et nous ne sommes plus dans le traitement des  cors aux pieds !

Vous pourrez décider d’exclure JNG du parti, vous aurez sans doute du mal à le faire démissionner de la Présidence du CG 13 et nous allons payer tout ceci très cher.

Les mesures à prendre sont difficiles mais désormais inévitables :
-          Exiger la démission immédiate de JD Ciot (je rappelle qu’un recours en annulation de son élection est pendant). C’est un complice des Guérini, il doit être démissionné par la direction du parti.
-          Une direction fédérale (délégation spéciale)  provisoire (restreinte) doit être désignée par la direction nationale et mise en place pour mettre en œuvre les préconisations du Rapport Richard mais aussi pour préparer et soumettre à la direction les investitures pour les fonctions électives (présidence du CG, législatives) et préparer les « primaires » pour les prochaines élections municipales dans les BdR et notamment à Marseille.
-          La délégation spéciale  désignée et contrôlée par le national doit être investie de pouvoirs exceptionnels et ceci jusqu’aux municipales de 2014.
-          etc

Chers camarades, il n’est pas impossible que, dans les mois prochains, il faille beaucoup plus de courage aux militants locaux qu’aux responsables nationaux, pour rebâtir un outil politique qui a été détourné à son  profit par un clan.

Bon courage à vous deux.
A votre disposition.

Amitiés socialistes.


Jean-Claude Boscher

L’exigence du retrait de M. Guérini est un pas significatif mais insuffisant

Mardi 30 août 2011


RenouveauPS13 prend bonne note de la position du Parti socialiste qui demande que Jean-Noël Guérini quitte ses fonctions au Parti comme au Conseil général des Bouches-du-Rhône dans le cas où il serait mis en examen à l’issue de sa convocation devant le juge le 8 septembre prochain.


RenouveauPS13 considère cependant que la fin du système népotique et clientéliste contrôlé jusqu’à présent par l'actuel président du Conseil général suppose que d’autres mesures fermes soient prises immédiatement dans le cas où sa mise en examen serait confirmée.

Alors que la campagne des primaires est maintenant ouverte, son succès dans les Bouches du Rhône, et même au delà, dépendra des actions qui seront préalablement entreprises par le Parti socialiste pour signifier aux électeurs de gauche qu’un changement immédiat et profond est engagé dans les Bouches-du-Rhône, au sein de la fédération socialiste comme du Conseil général.

Concernant la fédération PS des Bouches-du-Rhône, RenouveauPS13 souhaite que les mesures nécessaires soient prises pour que la fédération ne soit plus contrôlée par la majorité actuelle, dépendante du système que nous dénonçons. Dans cette perspective, nous demandons :
- que les suites de notre demande de contrôle, pendante devant la Commission nationale des conflits, relative à l’élection du premier secrétaire fédéral, entraînent la démission de ce dernier ; si le président du Conseil général quitte ses fonctions au sein du Parti, il serait paradoxal qu’il puisse continuer à contrôler la fédération par l’intermédiaire d’un de ses obligés
- que soit mis en place un comité interne chargé de conduire l’élection primaire dans l’intérêt de tous les candidats en lice, puis de soutenir le ou la candidat(e) de notre Parti lors des élections présidentielles.

Concernant le Conseil général des Bouches du Rhône, RenouveauPS13 souhaite que, après la démission de son actuel président, le Parti socialiste s’assure que le Conseil général ne soit pas contrôlé par un de ses proches, ce qui signifierait inéluctablement la poursuite du système actuel. Dans cette perspective, RenouveauPS13 :
- demande que le Parti socialiste national investisse le futur candidat socialiste à la présidence du Conseil général
- demandera à chaque conseiller général de la majorité socialiste, et évidemment à tout candidat à la succession du président actuel, de s’engager sur une déclaration solennelle faisant de la sortie du système actuel un objectif prioritaire. Le résultat de cette demande sera rendu public.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse