Bouches du Rhône : une alternance très particulière

Les circonstances du basculement à droite du département pourraient être oubliées au milieu d'un mouvement d'ampleur national. C'est d'ailleurs le calcul cynique parmi les socialistes alliés de Jean-Noël Guérini.


Les circonstances
 
Le Parti socialiste s'est avéré incapable d'organiser la rupture avec un système gangrené par les affaires judiciaires et contrôlé par le Conseil général d'où s'exerçait une tutelle sur la fédération socialiste. Tous les moyens ont été bons : un premier fédéral comme homme lige, un rapport Richard caviardé, des prises de positions permanentes contre la politique du Gouvernement, l'utilisation de l'argent public à des fins électorales, l'appel de 23 conseillers généraux à une alliance avec La Force du 13, groupuscule localiste et sectaire, des investitures entachées de tricheries. Pour les départementales, la fédération socialiste aura été jusqu'à organiser des binômes PS - Force du 13. Ces agissements conjugués ont désorienté et démobilisé l'électorat de gauche


Le résultat

La droite aura donc la charge de remettre le Conseil général en état de marche. Elle devra le faire sous la pression d'une extrême-droite que la politique de Gribouille de la Fédération socialiste a permis de conquérir des espaces de plus en plus grands. Heureusement, elle le fera avec l'opposition de quelques socialistes de conviction dont nous saluons l'élection.


Le renouveau

Et c'est justement aux socialistes de conviction rassemblés de faire que les enseignements de cette situation soient tirés :
  • L'homme lige de Jean-Noël Guérini doit présenter sa démission : avec l'écroulement du système, les raisons de la présence de Jean-David Ciot se sont envolées ;
  • La farce de la désignation d'un socialiste à l'élection à la présidence du Conseil général dot être arrêtée : la décision appartient aux seuls conseillers généraux qui n'ont pas signé l'appel à l'alliance avec Guérini ;
  • La préparation du Congrès du Parti socialiste doit se faire sans que ceux qui ont poursuivi leur soutien au système ne puissent continuer d'influer sur le devenir de la Fédération.
Faute de quoi, nous n'aurions aucune capacité à recouvrer la confiance de nos concitoyens. A la défaite et au déshonneur, nous ajouterions l'indécence. La fédération du Parti socialiste doit se refonder à partir de celles et ceux qui l'ont quitté, ont été écartés et connaissent le prix de la liberté.
 
Ce soir de déflagration annoncée, c'est la seule perspective pour construire le renouveau.


Et dire qu’avec tout ça, je ne suis même pas au 2ème tour !

Au fond, dans les moments de solitude, nombreux en politique, je me rassurais en me disant qu’une élimination au premier tour n’était pas envisageable, encore moins au second. Que Jean-Noël avait  bien verrouillé l’affaire. Que sa stratégie était la bonne. Et que si des voix manquaient, certains élus de droite allaient nous vendre la leur.

Le moment d’après, du fait de cette ambiance pourrie, je doutais. Comme je doute depuis le début, le tout début. Depuis le moment où j’ai senti le piège que Jean-Noël refermait sur moi.

Je l’ai reçu dans la commune. Fort en gueule, avec sa besace pleine de subventions. Je les avais obtenus sans trop ramper. A l’époque, les caisses se vidaient aussi vite que les échéances arrivaient, les sénatoriales d’abord, puis les départementales. Les millions valsaient dans son vaste bureau du 9ème étage. Il ne pouvait rien nous refuser et chacun faisait ses emplettes. C’était le prix de notre allégeance, le salaire du déshonneur. Avec les yeux fermés de la Préfecture et même des articles louangeurs de la presse.

Je ne voulais pas de Force 13. Pourtant j’ai signé l’appel à un accord avec la Force du 13. Même Cambadélis n’a rien dit. Alors, je suis allé me fourvoyer à l’inauguration de son local. J’ai fait la claque devant ses larbins et les caméras. Au fond, je ne voulais pas de la mort du PS. Pourtant je n’ai rien fait Je n’ai rien dit me glissant entre les phrases alambiquées de Jean-David Ciot.

Dans le même temps, je n’ai rien fait pour retenir tous ces militants de conviction qui quittaient le navire. Peu importe. On en a déjà tellement perdu des sections ! Même à Aix, le PS ne veut plus rien dire. La-bas ils sont passé de deux sections à une demi ! A Gignac il était 25 militants, il  y en a plus qu’un ! Le maire PS est passé  avec armes et bagages à La Force du 13. De toute façon, tout le monde s’en fout. Dès fois je me dis qu’ils iraient au FN, ça ne ferait pas plus de bruit.

De fait, personne n’a rien fait pour tenter d’imaginer un plan B, sans lui, contre lui, en essayant de trouver le point commun pour résister. J’ai écouté Mario Martinet et sous discours prémâché. J’ai été lâche, nous avons été lâches. Avant tout, nous avons pensé à nos petits avantages quand les circonstances commandaient de préparer l’avenir. Nous avons joué perso quand seul le collectif pouvait nous permettre de gagner

En politique il faut toujours beaucoup de lucidité et un peu d’audace pour réussir.  C’est ce qui m’a manqué. Pendant ma campagne, je n’ai pas affiché de logo. Sur mes bulletins de vote pareil. Et quand à Arles, dans une réunion fédérale du Parti socialiste on m’a proposé  la grosse ficelle du slogan identique « Faire gagner les Bouches du Rhône », j’ai marché.
 
Je me suis appuyé sur le bilan. Jean-David Ciot a même réussi à faire gober aux militants socialistes que le département était bien géré par un président cinq fois mis en examen. Alors pourquoi ne pas expliquer la même chose aux électeurs ? En plus, à longueur de pages, la Provence répète la même litanie.

Avec tout ça, je n’ai rien vu venir. Pourtant, j’aurais mieux fait d’incarner la rupture. C’est ce que les électeurs attendaient. J’ai fait dans le bleu, un peu comme l’UMP, avec du jaune pour la couleur locale. J’ai écouté les autres, ceux qui nous flattent, mais au fond nous prennent pour des sous-merdes.

J’aurais dû me rappeler que chaque fois que le PS est parti à une élection en cachant ses couleurs, il a perdu. Mais je n’allais pas mettre Force 13 quand même ! Il fallait bien que je ruse pour tromper mes électeurs. Suivre la consigne, ne pas crier trop fort que je roulais pour Jean-Noël, passer entre les gouttes.

Et ne pas leur dire trop fort, qu’au fond je reste profondément de gauche. Je déteste Nicolas Sarkozy et je ne pense pas que le Pen soit compatible avec la République…

Ce grand écart m’a tué, il faut bien le reconnaitre. Quand je vois les scores honorables de tous ceux qui se sont présentés sous l’étiquette d’un vrai PS, clairement anti Guérini, je me dis que j’ai fait une belle connerie. 

Mais cette histoire de Métropole m’a pris le chou. Vous savez, ce grand débat qui nous occupe depuis des mois, auquel plus personne ne comprend rien. Avec mes collègues maires, on s’est monté le bourrichon. On a laissé le ravi de Mimet s'ériger en porte-parole, c'est dire le niveau.

Je me demande si on n’a pas été un peu trop loin dans la défense de nos communes. Si notre insistance n’a pas fini par mettre la puce à l’oreille de nos électeurs. Vu que c’était justement nos petits intérêts qu’on défendait.

Aux municipales j’avais sauvé ma peau. Mais j’aurais dû sentir que mes électeurs étaient tout prêt de basculer, qu’il fallait que je sois clair dans mes choix. Aux sénatoriales je me suis planté en confondant le vote des grands électeurs avec la vie réelle. Aux départementales je me suis perdu en oubliant mes convictions.

Pendant les fêtes de Noêl, un ami m’avait dit "que cette affaire allait mal finir. Que choisir Guérini, c’était avaler un poison mortel". Il m’avait dit "c’est le baiser du cobra, une insulte à l’intelligence. Qu’en persistant dans cette voie, on aurait le déshonneur et la défaite". Je n’ai pas voulu l’entendre. J’avais l’impression de lire la lettre de Renouveau. Leur côté moraliste, le caractère inexorable de la chute. Tu as vu ce qu’ils ont mis à Loïc l’autre jour ? Une grande baffe. Juste avant le scrutin, l’air de rien. Nos quatre vérités, comme ça en deux cents mots.

Maintenant c’est terminé. On va tous sortir par la petite porte. Le PS renaitra de ses cendres. J’en suis convaincu. J’ai enfin saisi les messages subtils de notre électorat. Je me tâte maintenant. Dire tout ce que j’ai vécu. Ou fermer ma gueule. L’air de rien. Faire l’union des lâches. Ou alors parler de la nécessité du Renouveau. J’hésite.

Le pot aux roses des départementales

En regardant les résultats des élections à Marseille et dans le département, chacun s'accorde à annoncer la fin du guérinisme, nous les premiers dès le 19 février (vous avez bien lu), actualisé hier soir dès 22 heures 30, dans un communiqué ensuite largement repris par les uns et les autres.

Ce matin, à tête reposée, une analyse au fond, comme nous nous efforçons de le faire dans la rubrique COMPRENDRE de nos lettres révèle une véritable surprise que personne n'a jamais voulu voir.

Souvent nous avons expliqué comment Jean-Noël Guérini a pu régner sans partage à partir du Panier dans un des plus petits cantons urbain de France. Cette réalité électorale était couplée avec une réalité économique et sociale puisqu'en maintenant son canton dans une extrême pauvreté, il avait pu mener sa politique clientéliste.

Ce matin, notre grande surprise à la lecture des résultats montre que rien n'a changé ou si peu. 

La série de chiffres des inscrits dans les différents cantons de Marseille montre que le canton de la doublette Narducci - Guérini est celui qui compte le moins d'inscrits de la ville ...


... et le moins de suffrages exprimés ce qui maintient le poids de son emprise clientéliste.



Ainsi pour mesurer la différence entre le canton de la doublette Narducci - Guérini et celui où se présentait les candidats Gamerre - Ohanessian, ce sont 70 % d'électeurs de plus qui sont inscrits dans le canton 7 de Marseille par rapport au canton 2 ! C'est plus que la barre fixée par le Conseil constitutionnel, même si elle est fixée au nom du « principe d'égalité devant le suffrage » et exige que la population d'un canton ne s'écarte pas de plus de 20 % de la moyenne du département. 

Reste une question, pour bénéficier de tels avantages, qui lui permettent de remporter sans coup férir ou presque son élection en mobilisant la très petite clientèle (environ 2 000 électeurs dont certains semblent ne pas résider sur la canton) qu'il arrose consciencieusement depuis des années, de quelles complicités a pu bénéficier Jean-Noël Guérini ?

La fin du guérinisme annonce le renouveau


Les résultats du premier tour des élections départementales ont fait imploser le système Guérini. Sans attendre la fédération du Parti socialiste doit tirer les leçons de sa politique de Gribouille.

Là où ils restent présents, les candidats de gauche doivent d’adresser aux électeurs un message clair en exprimant leur défiance à l’égard du système Guérini, son instrumentalisation du débat de la métropole, sa politique clientéliste en opposition à l’égalité, principe au cœur de notre devise républicaine.


Là où la gauche est éliminée, nous appelons sans aucune restriction à faire barrage à l’extrême-droite.


Au-delà de l’implosion du système qui a géré la fédération socialiste depuis le siège du département pendant de trop nombreuses années, nous appelons les socialistes de toujours à revenir au sein du Parti socialiste. Il s’agit enfin de remplacer la direction actuelle qui doit tirer les enseignements de la déroute et du déshonneur que nous venons de connaître.

RenouveauPS13 y prendra toute sa place.

Livret de l'électeur de gauche perdu

Face à l'absence de volonté de la Fédération socialiste des Bouches du Rhône de mettre fin à la cogestion du département par une ligne politique claire, lisible par tous, RenouveauPS13 prend ses responsabilités.

Les électeurs de gauche ne doivent pas faire les frais de cette incapacité.

Ce guide vise, pour l'ensemble des cantons du département, à proposer des choix de votes qui débusquent ceux des candidats prêts, une nouvelle fois, à apporter leur suffrage à Guérini et, ainsi, favoriser son élection à la présidence du Conseil général, nous écartant toujours plus de nos valeurs d'émancipation et de probité.

Notre responsabilité de républicain et de socialiste est enfin de proposer une ligne politique qui nous permette de tourner la page et de délivrer un message compréhensible par le plus grand nombre, afin de nous mettre totalement au service de l'égalité et de l'intérêt général.


Ce guide libre de droit est diffusable et réutilisable avec mention de la source. Les candidats peuvent donc s'en prévaloir. Un logo peut même leur être adressé après demande à renouveaups13@gmail.com.  Bon vote !

Loïc Gachon nous écrit, nous lui répondons

Camarade,

Tu nous sollicites sur l'utilisation abusive de notre logo (ton mail ci-dessous). C'est bien volontiers que nous te répondons.

Mais avant, nous profitons de t'exprimer nos regrets, quant au choix que tu as pu faire. Comme de nombreux sortants socialistes, tu as lancé un appel public à une alliance avec Jean-Noël Guérini. C'est une erreur politique majeure qui fait fi de la réalité, à savoir l'opprobre qui touche la gestion du Conseil général, comme la personne de son président.

Tu as donc préféré prendre une attitude conservatoire plutôt que de relever le défi du renouveau. 

Contrairement à ton analyse, une autre attitude est attendue par les électeurs.

D'abord, ils refusent l'instrumentalisation du débat de la métropole qui caricature les orientations de notre Gouvernement ; ensuite, ils récusent, après 17 ans d'une présidence népotique, la poursuite d'un bail confié à un homme plusieurs fois mis en cause par la justice ; enfin, ils ne supportent plus cette arrogance et cette façon clientéliste de détourner la gestion de cette collectivité de l'intérêt général.

Dans la situation dans laquelle tu t'es mis, Guérini a eu beau jeu de retourner la situation à son avantage. Et aujourd'hui les électeurs s'aperçoivent que ta candidature, conjuguée à celle de Véronique Bourcet-Giner, scelle une alliance entre la Force du 13 et le Parti socialiste.

Tu nous diras que tu n'es pas le seul. Nous te répondrons que c'est regrettable de faire passer des vessies pour des lanternes quand notre fédération n'ose pas afficher l'appartenance de ta colistière, se retranchant derrière "sc". Peut-être que cela signifie, "Sans Conviction" ?

Or les électeurs ont besoin de franchise et de clarté. Aussi c'est bien volontiers que nous te confirmons que les candidats que tu mentionnes ne peuvent se réclamer du soutien de RenouveauPS13. Il s'agit là, comme tu le dis, d'un abus manifeste, mais tu comprendras que ce n'est pas le seul. C'est donc désormais aux électeurs d'en juger. 

D'ailleurs très rapidement, pour s'y retrouver, ils disposeront d'un outil efficace "LIVRET DE L’ELECTEUR DE GAUCHE PERDU - BOUSSOLE ANTI-SYSTEME POUR LES DEPARTEMENTALES".

Salutations socialistes.


Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse