Initiative salutaire de la section 308

Vous refusez l'alliance avec la Force du 13 ? Vous considérez que la fédération socialiste des Bouches du Rhône se meurt de ne pas prendre une position claire ? Vous en avez assez de voir des élus continuer de défendre des pratiques inacceptables ?

Faites comme la section 308 qui vient de voter en réunion de section une motion dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne souffre d'aucune ambiguité.

A imiter sans modération !


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Coma dépassé

Le Parti socialiste dans les Bouches du Rhône est en coma dépassé. Avec le soutien fidèle de ses partisans à l’intérieur du Parti socialiste, Jean-Noël Guérini est donc aller installer sa boutique de farce et attrapes aux Pennes Mirabeau avec le soutien zélé de deux députés socialistes. Visiblement de quoi faire trembler suffisamment à Paris pour que les bonnes résolutions soient envolées et que ne restent que les mauvaises.

Chacun connait les difficultés rencontrées depuis des années par notre fédération qui ont terni l'image de notre Parti et mis la politique sous la coupe d'un système rejeté par une frange de plus en plus nombreuses d'électeurs.

Le 12 novembre notre premier secrétaire national avait pourtant déclaré : "il est hors de question que d'une façon ou d'une autre nous soyons renvoyés à des alliances que nous récusons".

Ceci est d'autant plus nécessaire que nous pouvons aisément démontrer à nos concitoyens qu'une collectivité aussi importante et proche de leurs préoccupations que le Conseil général, peut être gérée en toute transparence et équité au service du développement économique et de l'égalité.

La réalité est que nous devons nous opposer fermement à l'alliance de Jean-Noël Guérini avec Jean-Claude Gaudin et que, pour replacer le Conseil général dans le droit fil des valeurs de gauche, nous devons tout faire pour que les socialistes soient unis. Alors, dans ces conditions, nous pourrions discuter avec nos partenaires de gauche pour des candidatures communes.

Chacun doit choisir entre l'aventure groupusculaire, localiste et sectaire avec la Force du 13 ou les perspectives d'un renouveau pour notre fédération et les orientations progressistes que nous partageons.

Aussi, il est temps de nous réveiller, que les engagements de Jean-Christophe Cambadélis soient suivis d’effet. Le patient comateux faiblit à mesure que l’impatience grandit.

Si rien ne vient, nous devrions savoir bientôt pourquoi Solférino craint tant que ça le tigre de papier de Calenzana.

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La Force du 13 ou la reconnaissance … du ventre


La presse s'est faite l'écho de la présence d'un certain nombre d'élus au lancement du parti attrape-tout, localiste et sectaire du multi mis en examen Guérini. Par ordre alphabétique, nous avons noté sur nos tablettes Michel Amiel (maire des Pennes-Mirabeau), Christian Amiraty (maire de Gignac), Serge Andréoni (maire de Berre l'Etang), Vincent Burroni (ancien maire de Châteauneuf-les-Martigues jusqu'en 2014, député), Hervé Chérubini (maire de Saint-Rémy de Provence), Daniel Conte (ancien maire de Mallemort jusqu'en 2014, Conseiller général), Georges Cristiani (maire de Mimet), Rémy Fabre (maire de Sénas), Daniel Fontaine (maire d'Aubagne jusqu'en 2014),  Olivier Guirou (maire de La Fare-les-Oliviers), Michel Illac (maire d'Ensuès-la-Redonne), Mireille Jouve (maire de Meyrargues, sénatrice), Jean-Pierre Maggi (maire de Velaux, député), Régis Martin (maire de Saint-Marc-Jaumegarde), Claude Picirillo (maire de Saint-Victoret), Georges Rosso (maire du Rove). Aussi il nous a semblé utile de comprendre quel pouvait être le point commun de leur présence, puisque le président du Conseil général a bien pris soin de noter qu'il ne faisait aucune différence entre les attaches de ces édiles.

Le point commun est beaucoup plus prosaïque. C'est l'argent de l'aide aux communes, celui que Jean-Noël Guérini distribue comme du bon pain et comme si c'était le sien. Ainsi, en 6 ans (2008-2013) plus de 137 millions auront été déversés sur ces 16 communes privilégiées comptant 165 000 habitants. En comparaison 165 000 marseillais auront reçus sur la même période, moins de 6,5 millions et 165 000 aixois à peine un peu plus de 5 millions. Un habitant d'une commune dont l'élu est partisan de Guérini vaut donc 21 marseillais et 27 aixois.

Si de 2008 à 2013 un habitant du département aura reçu en moyenne 52 E du Conseil général, les amis de Jean-Noël Guérini sont tous mieux servis. Entre 10%  et jusqu'à 2340 % de plus, selon le niveau de vassalité ! De quoi même faire des jaloux entre eux. Comme quoi l'adhésion à la Force du 13 commence avant tout par la reconnaissance du ventre !

On va continuer longtemps comme ça ? N'hésitez pas à réagir pour compléter le tableau et à nous aider à percer le secret qui lie Jean-Noël Guérini avec les habitants et les élus de Saint Marc Jaumegarde.

CREDITS DE PAIEMENTS - ANNEES 2008-2013

MONTANT PAR AN ET PAR HABITANT

AIDE AUX COMMUNES CG 13

Source interne cg 13  



Rencontre à Solférino

Le mercredi 12 novembre sera-t-il à marquer d'une pierre blanche dans le long combat pour le renouveau du Parti socialiste dans les  Bouches du Rhône ? Nul ne peut encore le dire, mais hier Jean-Christophe Cambadélis recevait élus et parlementaires des Bouches du Rhône. Notre porte-parole était là aussi. Manquait à l'appel Jean-David Ciot.

Le premier secrétaire national a été excessivement clair ; à la mesure du constat politique local et national qui nous impose de changer de pratiques dans les Bouches du Rhône. Il ne peut y avoir aucune forme d'alliance avec Jean-Noël Guérini et la Force du 13. Ne pourront donc être investis que des candidats socialistes partageant cette orientation.

Très rapidement, et si possible dès samedi, le Conseil national du Parti socialiste sera appelé à se prononcer sur la création d'une commission électorale ad hoc en charge de superviser le processus de désignation des candidats. Ceci est rendu nécessaire par le texte signé de certains conseillers généraux sortant qui se trouvent de facto en porte-à-faux avec cette orientation. Il leur sera donc demandé, et le secrétaire national entend s'y impliquer personnellement, de prendre très clairement position. A eux de choisir.

Pour parfaire cette orientation, notre porte-parole a demandé que les orientations de campagne des socialistes intègrent dans le programme départemental un certain nombre d'orientations nouvelles en rupture avec la ligne politique Gaudin/Guérini et le clientélisme exacerbé. Il a indiqué que Renouveau ferait très rapidement des propositions dans ce sens. Cette demande a été prise en compte par Jean-Christophe Cambadélis.

L'heure est donc à la construction de la reconquête de l'image des socialistes dans les Bouches du Rhône, loin des querelles et des petits calculs. Et pour nous, comme nous l'avions demandé, nous comprenons que c'est à la cette commission électorale que les camarades qui souhaitent porter ces orientations nouvelles dans leurs cantons devront adresser leur candidature.

Au travail.

Après l'imposture, les imposteurs

La fédération socialiste des Bouches du Rhône envoie sa circulaire nationale pour désigner les candidats aux départementales comme si de rien n'était.

Excusez du peu, il faudrait donc envoyer sa lettre de candidature à M. Jean-David Ciot, premier fédéral, collaborateur de Jean-Noël Guérini au moment de son élection, elle-même entachée d'une triche manifeste.

Il faudrait détourner son regard pour comprendre que les 22 supplétifs de Jean-Noël Guérini vont déposer benoitement leur candidature, en respectant les règles édictées par le national. Tandis que dans le même temps après avoir combattu pieds et poings le Gouvernement sur la métropole, ils appellent la main sur le coeur à faire alliance avec la Force du 13 dirigé par Jean-Noël Guérini, cinq fois mis en examen. Et qui faisait le mois dernier affaire commune avec Jean-David Ciot au tribunal. Et s'apprête à faire verdict commun le mois prochain.

Ces élus, prennent-ils les citoyens pour des imbéciles ? Ou veulent-ils les pousser dans les bras du Front national ? Pensent-ils qu'il suffit de distribuer la becquée clientéliste pour abuser les électeurs et une fois de plus déjouer le sort et gagner une élection ?

C'est une erreur manifeste d'analyse. La seule vérité électorale est que le Parti socialiste ne peut s'en sortir qu'en procédant au clearing du guérinisme. Oui prenons nos pertes ! Disons aux électeurs que nous n'avons que trop tardé d'avoir laissé faire. Mais que maintenant nous avons compris. Qu'AUCUNE alliance avec la Force du 13 ne sera possible et que les sortants candidats investis par notre Parti auront TOUS pris leur distance avec le multi mis en examen.

C'est la seule solution pour avoir une chance de garder le Conseil général à gauche et enfin en faire une collectivité bien gérée :
  • aucun passe-droit
  • aucune égalité criante entre les communes du département
  • aucun avantage en nature pour son président
  • aucun conflit d'intérêt
  • aucune attitude bravache et protocole suranné.
Oui il est plus que temps que le Conseil général redevienne à part entière une institution de la République et non le siège de la principauté des Bouches du Rhône !

N'oublions pas que si le Conseil général s'apprête à devenir l'épicentre de La Force du 13, ce même mouvement a fait alliance avec la droite aux dernières municipales. Dans n'importe quelle fédération socialiste, l'ensemble des signataires de ce texte serait renvoyé devant la Commission des conflits. Ici, ils sont considérés comme des interlocuteurs dignes.

Et c'est donc contre l'alliance Gaudin-Guérini d'une part et contre le Front national qu'un Parti socialiste emprunt de RENOUVEAU pourra réellement se mettre en ordre de marche.

Aussi nous exigeons :
  • la suspension de la procédure nationale de désignation des candidats qui n'est valable que pour les fédérations normales
  • une rencontre avec notre premier secrétaire à Paris afin qu'il prenne conscience de la réalité de la situation et non par les seules lunettes des supplétifs de Guérini, fussent-ils avec une carte socialiste dans la poche.


Plus que jamais les électeurs attendent du parti socialiste qu'il les débarrasse d'un système qui n'a que trop duré.

L'imposture !



Le texte des 22 supplétifs de Jean-Noël Guérini est une parfaite imposture. Après avoir passé une mandature entière à ne rien faire, à ne rien dire et parfois même à ne rien penser, la lâcheté est bien mauvaise conseillère pour leur dicter l’appel à une alliance. Surtout que cet ordre leur est intimé de se coucher devant celui qui non content d’avoir passé une alliance avec la droite, leur a demandé de bien vouloir payer sa campagne sénatoriale.

Ce sont les mêmes incapables de prendre leurs responsabilités, qui veulent retourner à leurs petits arrangements, avec la complicité bienveillante de l’ancien collaborateur de Jean-noël Guérini, Jean-David Ciot qui n’aura donc jamais été capable de s’affranchir.

Une telle imposture est hors de propos. Les Bouches du Rhône ne sont pas une principauté d’opérette. Bien sur, eux préféreraient continuer à donner la becquée clientéliste en toute impunité et de détourner des urnes des électeurs désenchantés, afin de ne mobiliser que leur seule clientèle.

Les mêmes qui ont fait campagne bras-dessus, bras-dessous avec la droite contre la métropole, les mêmes qui ont fait alliance avec Jean-Claude Gaudin sont plus que jamais les adeptes d’un territoire appauvri, gangrené par le chômage, marqué par les arrangements entre amis et les pratiques condamnables.

Il est grand temps que le Parti socialiste et l’Etat réagissent. Tout cela n’a que trop duré. Nous réaffirmons que l’investiture socialiste aux élections départementales ne saurait être donnée qu’à ceux qui auront non seulement pris leur distance avec Guérini, mais s’engagent, devant les électeurs, à ne plus jamais lui prêter la main.

Pour notre part, nous prendrons toutes nos responsabilités en soutenant dans chaque canton le candidat de la gauche non-guériniste et nous appelons les forces de gauche à s’opposer à toutes ces tentatives honteuses de poursuivre dans la voie du clientélisme et de l’immobilisme.   


 

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse