Elections : un désaveu de la gestion clientéliste du Cg13

Mardi 24 avril 2012

Le premier tour des élections présidentielles amplifie le désaveu de la gestion clientéliste du Conseil général des Bouches du Rhône. Déjà les dernières élections cantonales avaient entraîné la perte de deux sièges d'élus apparentés au groupe socialiste traduisant le refus de nos concitoyens de voir Jean-Noël Guérini se maintenir à la tête de l'institution départementale. Quand le parti socialiste progressait, les socialistes des Bouches du Rhône régressaient avec une décote de l'ordre de 7 % par rapport aux résultats nationaux.

Le premier tour des élections présidentielles renforce ce mouvement. RenouveauPS13 a retraité les chiffres du ministère de l'Intérieur pour fournir une projection précise sur chacun des 57 cantons buccorhôdaniens. Ainsi, il s'avère que l'extême droite arrive en tête dans 14 cantons sur 57. 12 sont détenus par la gauche dont 10 par le PS et 2 par le PC

Dans ces 10 cantons PS, on compte parmi les élus, les principaux soutiens au système Guérini dont l'actuel président du groupe socialiste Mario Martinet, Daniel Conte 1er vice-président qui s'était prêté à la mascarade d'interim du président, Denis Barthélemy, Christophe Masse ou Claude Vulpian.

Dans 24 cantons détenus par des élus socialistes et communistes, le rapport droite/gauche s'affiche désormais défavorable à la gauche. Comme si nos concitoyens considéraient que le système clientéliste porté par le Conseil général arrivait à bout de souffle. Point ne sert d'arroser des cantons d'équipements, encore faut-il que nos concitoyens jugent cette action souhaitable au sens de l'intérêt général et non pas condamnable du point de vue de l'éthique républicaine.

© creative commons. Source data.gouv.fr et retraitement RenouveauPS13

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Votons François Hollande

Vendredi 20 avril 2012

Pour nous pas de doute ou de crainte. Seul François Hollande pourra apporter à la France ce qui lui manque pour réussir dans le monde de demain. Seul François Hollande pourra permettre une République exemplaire.

Aussi nous votons et appelons à voter dès le premier tour François Hollande.

RenouveauPS13 appelle à la formation d'un ticket Ferrand-Tonon

Mercredi 18 avril 2012

Avant même la publication par RenouveauPS13 de l'évaluation des candidats PS aux élections législatives, la 8ème circonscription des Bouches du Rhône est en passe de devenir le laboratoire de la rénovation impérieuse de notre fédération.

L'investiture par le Parti socialiste d'Olivier Ferrand, enfant du pays, a été un premier signe positif. La décision de Michel Tonon de renoncer à une candidature dissidente est un deuxième signe positif.

Dans la foulée, RenouveauPS13 propose un ticket Ferrand-Tonon qui permettrait aux socialistes d'être rassemblés et de former une alliance entre deux personnalités indépendantes du système Guérini encore en vigueur dans notre département.

Une telle décision irait notamment au devant des attentes des militants socialistes de conviction, des coopérateurs EELV avec lesquels renouveaups13 échange régulièrement, et des courageux soldats du feu en lutte contre le clientélisme départemental (voir lettre Renouveaups13 n°10).

La belle époque des communiqués qui ne veulent rien dire

Mercredi 11 avril 2012

Il est apparu subrepticement sur le site de la fédération. Il est  mais aussi repris ci-dessous. C'est un "spécial initiés" avec un corrigé publié dans la Marseillaise qui s'est excusée d'une première version tronquée. Finalement ce communiqué ne veut rien dire, n'exprime rien, mais tout cela est sacrément exemplaire de la vacuité à l'intersection de la fédération et des affidés du système. Initialement, ce communiqué serait-il paru le 1er avril ?

Mario Martinet reçu par le secrétariat fédéral

03/04/2012
Lundi 26 mars et à la demande de Jean-David Ciot, Premier secrétaire de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, le secrétariat fédéral s'est réuni autour de Mario Martinet, Président du Groupe socialiste et apparenté au Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
Suite à la discussion spécifique à cette réunion, Mario Martinet a d'abord rappelé, au nom du Groupe socialiste et apparentés, la nécessité d'offrir une victoire le 6 mai à la gauche avec François Hollande et son soutien à tous les candidats du Parti socialiste aux élections législatives dans les Bouches-du-Rhône.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse