Martine Aubry : dites le vous même

mercredi 22 février 2012

A 32 ' 50" écoutez Marrtine Aubry dire ce que toute la presse a rapporté : son engagement ferme pour la levée d'immunité parlementaire de Jean-Noël Guérini. Ecoutez un peu au-delà. Et faites-vous votre propre opinion.

Car pour nous, qui vivons ici dans les Bouches du Rhône, le système mis en place ne s'arrête pas à la personne de Jean-Noël Guérini. Son démantèlement nécessite de revoir de fond en comble le fonctionnement de la fédération, car si peu a été fait.

Et si nous n'y prenons pas garde, les hommes-lige seront là pour prendre le relais et perpétuer le système en expliquant qu'ils ont toujours tenté de se protéger et nous protéger de Jean-Noël Guérini.

Gaudin-Guérini-FN : l'alliance objective

mardi 21 février 2012

Le premier est maire de Marseille. Le deuxième est président du Conseil général. Le troisième attend son heure.

Le premier est tout simplement ravi qu'à Marseille, l'affaire Guérini plombe l'ambiance à gauche en cette période d'élections nationales majeures. Maître chez lui, il est comme un petit garçon face à Sarkozy auquel il rend un grand service. Et puis parler des affaires à gauche évite de parler de celles de droite.

Le deuxième souhaite se maintenir le plus longtemps possible à la tête de l'institution départementale. Il peut ainsi prétendre continuer à contrôler le système et retarder le plus possible sa fin politique désormais certaine. Les élections nationales, il s'en fout pas mal. Mieux, il sait plus que quiconque, que l'on remporte plus facilement les élections locales lorsqu'on est dans l'opposition au plan national.

Le troisième espère bien tirer tout le bénéfice électoral du rejet conséquent de nos concitoyens pour la politique telle qu'elle se fait dans leur département. Il a montré un progrès inquiétant lors des dernières élections cantonales et espère bien profiter de la dynamique du dégoût pour transformer l'essai.

Lettre n° 11 : Droit commun contre abus de bien commun

Samedi 11 février 2012

Il n'existe aucune fatalité de la corruption : ni culturelle, ni méditerranéenne, encore moins des deux réunies. Oui, ici dans les Bouches du Rhône droite et gauche sont concernées pour avoir voulu, chacune, ériger leur propre système de clientélisme, sur lesquels sont venus se greffer des dérives financières dont il serait vain de chercher toute connotation politique.
 
Ceux qui sont tentés de mettre la main sur le bien commun aussi bien pour des visées électorales, que des abus personnels ne sont pas poursuivis pour cause d’appartenance à tel ou tel famille politique, mais bien pour les faits de droit commun qui leurs sont reprochés et recouvrent bien souvent les modes de gestion des collectivités dont ils devraient assumer la gestion au service exclusif de l'intérêt général. 


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Marseille et les Bouches du Rhône, coeur de la campagne présidentielle

Jeudi 9 février 2012

Marseille - Communiqué - Comme nous le craignions depuis notre création, Marseille et les Bouches du Rhône sont en passe de devenir le lieu d’affrontement majeur de la campagne présidentielle. La cause : la corruption que droite et gauche se jettent à la figure au seul dessein d’instrumentalisation.

Pourtant, comme le dit Michel Sapin à Mediapart le 8 février : « Dans tout parti politique, il peut y avoir des gens malhonnêtes ou qui n’ont pas les scrupules suffisants pour respecter les procédures légales ». Il serait donc particulièrement spécieux de vouloir instrumentaliser la corruption ou le clientélisme à Marseille en voulant faire croire qu’ils sont le fait d’un seul camp politique.

S’il s’avère exact, comme le révèle ce jour “Les Echos”, que le président de la République érige à Marseille la rampe de lancement de sa campagne déjà démarrée et payée jusqu’à présent par les impôts des français, c’est probablement qu’il entend mettre le feu aux poudres en enfourchant la thématique de Renaud Muselier « PS = association de malfaiteurs » afin de faire de Marseille le Stalingrad de la gauche.

Le problème, concernant M. Muselier, comme nous l’apprend un article récent du journal Bakchich, est l’ouverture d’une enquête sur des malversations liées à l’office HLM de la ville, tenu par la droite. Et qu’on y retrouve des faits étrangement voisins de ceux reprochés dans le cadre de l’affaire Guérini.

La corruption, et plus largement tous les comportements anormaux, le clientélisme, les copinages, les préférences, etc. sont les éléments de ce système généralisé que nous dénonçons depuis notre création. M. Muselier peut bien écrire de jolis livres sur le système Guérini, il serait bien inspiré de profiter des multiples sources d’information dont il doit disposer à droite pour consacrer son Tome 2 au clientélisme et à l’affairisme de son propre camp.

Mais en période électorale, que vous arrive-t-il à RenouveauPS13 : vous arrêtez de vous en prendre à ceux de votre camp ?
Pas du tout, le système Guérini est une honte pour notre parti. Non seulement, le système mis en place continue de prospérer avec ses lieutenants à la tête de la fédération socialiste des Bouches du Rhône, mais le président du Conseil général persiste dans le déshonneur en refusant de démissionner de la présidence du Conseil général et d’assumer ses responsabilités.

Plus que jamais, RenouveauPS13 se bat au quotidien pour une autre éthique politique, contre le système mis en place et piloté par la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. Nous avions en son temps déposé un recours jugeant les conditions de l’élection de la direction fédérale actuelle déloyales. Sans réaction de notre parti depuis, il est de notre devoir de faire entendre nos options alternatives, y compris en allant plaider notre cause devant les tribunaux. L’urgence de la situation appelle une réaction ferme et déterminée face à la droite bonapartiste, comme face à la gauche molletiste.

RenouveauPS13



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Soif de RenouveauPS84 ?

Lundi 6 février 2012

Depuis les Papes, Avignon et le Vaucluse sont des terres de secrets.  Et comme sur nos terres des Bouches du Rhône, les petits arrangements entre amis politiques y sont légion, mais se font sans publicité. En Vaucluse, tout n’est que calme, luxe et combinaisons. La fédération socialiste ne déroge pas en la matière. Elle semble être une sorte de mètre-étalon qui privilégie les équilibres anciens et ne rien devoir envier à la rue Montgrand.

Après une investiture législative tout aussi périlleuse que celles des Bouches du Rhône, la situation est devenue anachronique pour nombre de militants et sympathisants socialistes. A tel point que récemment, certains d’entre eux ont demandé la mise sous tutelle par le national de la section d’Avignon ! Une demande argumentée qui montre combien les « traditions » ont pris le pas sur la modernité. Ouvrir le Vaucluse au débat, à la diversité, au renouvellement, sont autant d’espoirs qui se partagent à mots couverts entre socialistes de conviction. Faisons en sorte que bientôt leurs voix puissent être entendues.

Une campagne peut en cacher deux autres

mercredi 1er février 2012

On pouvait s’attendre ces dernières semaines à un engagement autour de notre candidat François Hollande chez ceux qui devraient naturellement s’occuper d’imprimer un mouvement départemental à la campagne électorale. Malgré un organigramme fédéral pompeux, pour l’instant la campagne électorale est soit législative… soit municipale et bien peu nombreux sont ceux à se soucier de relayer l’effort de François Hollande.

Les militants s’aperçoivent que chez les “responsables” chacun est préoccupé de sa personne à organiser sa propre campagne législative et à se placer pour les prochaines municipales. Dans un certain nombre de sections socialistes c’est soit l’apathie, soit la révolte.

Il est vrai que François Hollande a été très clair. Chacun aura entendu sa phrase du Bourget sur la nécessité pour la République de rattraper indistinctement le caïd et le délinquant en col blanc. Et si certains doutaient, il a précisé à France 3 Régions sa vision de l’exemplarité politique. Il n’est pas possible d’avoir de doute sur sa détermination. On comprend bien que cela puisse en gêner quelques uns.

Quinze pelés et un tondu

mercredi 25 janvier 2012


Qui sont ces quinze présentés comme des héros de la résistance passive au système Guérini ? Les connait-on ? Non ! Se sont-ils déjà réunis ? Non ! Quelle religion professent-ils ? On ne la connait pas, mais la presse bruisse d’une opération exfiltration organisée et commandée par les états-majors.

Aux dernières informations, la projection reste chimérique et l’organisation largement semblable à une auto-promotion visant à s’exonérer de la responsabilité d’avoir participé et laissé prospérer un système aux antipodes de nos valeurs socialistes et républicaines.

Une nouvelle fois, nous affirmons qu’il ne saurait exister un simple replâtrage pensé comme la perpétuation du système de sujétion voulu par quelques uns. Seul trouvera grâce aux yeux des électeurs et des socialistes de conviction un changement qui mettra en responsabilité l’un(e) des conseillers généraux à même de faire de la lutte contre le clientélisme et de la fin du système les vecteurs d’une nouvelle politique.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse