RenouveauPS13 dans le Monde et sur France bleu Provence

Jeudi 23 juin 2011

Vous trouverez ci-après le lien avec lemonde.fr qui publie  une tribune de RenouveauPS13 au sujet de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône.

Retrouvez-nous en ligne !

A nous écouter aussi sur France Bleu Provence. 

RenouveauPS13 sur sollicité : ouverture des commentaires !

Mercredi 22 juin 2011
Vous êtes nombreux à nous solliciter. Nous avons dû nous organiser pour les réponses !

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de messages reçu sur notre adresse renouveaups13@gmail.com. Tous font référence à la Commission Richard ou aux attentes de changement. A chacun de savoir se montrer à la hauteur.

Pour canaliser ce flot de commentaires, nous avons décidés d'ouvrir les commentaires de notre blog avec la possibilité de les laisser en direct. Afin d’éviter toutes forme d’excès, RenouveauPS13 a choisi de mes modérer à priori.

Vous avez donc désormais au moins deux voies distinctes pour faire entendre votre voix.

Très cordialement !

 
Message de Jean-Claude Boscher, 7ème section de Marseille

Merci de poursuivre avec détermination une action militante visant à défendre ce qui dans l’idéal socialiste ne dépend que de nous
et non de la conjoncture internationale ! à savoir : l’exemplarité, la probité  et le service de l’intérêt général dans la conduite des affaires publiques.
NON, l’élection à des fonctions politiques ne peut pas être conçue comme un « métier à vie », une sinécure. Les cumuls de mandats en nombre et en durée
 (président de CG, Sénateur, 1er secrétaire fédéral par exemple !) doivent cesser. La question du statut de l’élu doit donc devenir prioritaire pour un gouvernement socialiste.
De toutes ces questions, si importantes et de mille autres,  qui intéressent nos concitoyens, nous devons débattre au lieu de nous épuiser à chasser les fausses cartes.
Il faut en finir avec la tricherie dégradante.
J’espère, qu’au terme de la mission d’Alain RICHARD,  le signal d’espoir , le signal d’un  renouveau réel et profond va , sans ambiguité, nous arriver.

Fraternellement.
Jean-Claude BOSCHER


Message de Christian, futur adhérent !

Félicitations pour tout ce que vous faites.
J’espère que vos actions aboutiront ……et alors peut être un jour j’adhérerais au PS
Amitiés
Christian

Message de Chantal

Serions -nous des moutons de Panurge selon vos écrit ?

Suite à votre mail, je me permets de vous répondre: Militante socialiste élue conseillère Municipale du Puy Ste Réparade dont le Maire est Mr Jean - David CIOT, Je suis également à la section socialiste du Puy.

A aucun moment à chaque élection que nous avons pu rencontrer "On m'a demandé de voter à partir d'un nom bien défini". J'ai toujours eu ma liberté de penser , de voter et d'agir selon mon choix.

Si, comme vous le dites certains camarades ont subi cet état de fait, sincèrement je les plains car souffrir ainsi, frustrés et obéissants  à ce point cela doit être très dur pour eux. A moins, que, après plusieurs années où ce système (si système il y eut ) les arrangeait ils ne trouvent plus le bénéfice escompté...

Aussi, il est vrai que notre parti se doit d'évoluer. Mais vouloir qu'il évolue en tirant à coup de chevrotine sur certains de nos camarades pour prendre leur place je trouve votre procédé abject.

Je trouve fort dommage que la commission RICHARD est entendu des personnes "placées". Nous petits militants, nous aurions pu donner notre définition de la solidarité entre camarades et qu' aucune pression ne nous était imposée. Mais  surtout pas la haine que vous faites couler dans vos mails.

De plus, la loi pénalise "les corbeaux" ors à aucun moment nous petits militants de base, ne pouvons savoir qui vous êtes  ! Où déceler qui se cache derrière ces vilains oiseaux noirs !

Comment appelle-t'on cela ? de la lacheté ? La soif du pouvoir ? Ou la bassesse de l'être humain dans toutes sa splendeur ?

C'est pour cela, que  contrairement à vos écrits , nous ne sommes pas tous des moutons de Panurge, nous ne pouvons pas vous suivre dans vos délires.

Parce que c'est bien votre but ? dénoncer un sois disant état de fait  et effectuer le même principe en nous incitant à  nous rallier à vous ?

Voici je que j'en pense:

"Mieux vaut un lion féroce devant soi qu'un chien traîte derrière " (Proverbe irlandais.)

Bien cordialement,

Chantal LEOR
Militante Socialiste
saine de corps et d'esprit...

Et la réponse de RenouveauPS13

Chère Chantal

Je ne crois que ni le mot mouton, ni le mot panurge, ni un quelconque exagération ne vient dans nos propos dont tu remarqueras la mesure, le caractère volontairement construit et la portée programmatique -)

Et ô combien, nous sommes nombreux à être des militants de conviction dans notre Parti. Ce qui ne signifie pas pour autant que certains ne soient pas influencés par d'autres. Et fort heureusement s'agissant de nos glorieux anciens Daniel Meyer, Bastien Leccia, Léon Blum, etc. ; ceux qui savaient allier le courage physique à la lucidité politique.

RenouveauPS13 est aujourd'hui largement implanté dans notre fédération. Tu écris ne pas savoir qui nous sommes, mais notre blog mentionne nos différents porte-paroles et un certain nombre de camarades écrivent régulièrement sur le blog. Après tu comprendras que nous ne distinguions ni petit, ni grand militant mais ceux d'intérêts, ceux aux ordres, et ceux de conviction.

Après, chère camarade, je crois que l'invective dont tu sais faire preuve à la fin de ton courriel t'appartient. Ce n'est absolument pas le registre sur lequel nous nous situons. Et nombreux sont ceux fréquentant assidûment la rue Montgrand à se désoler des traits de caractère que tu décris, visiblement, en connaissance de cause.

Point de proverbe, mais très cordialement.

RenouveauPS13

 
Message de Roger, militant dans les Bouches du Rhône depuis 17 ans

Vieux et toujours naïf militant , j'aimerais que l'on éclairât ma lanterne car je connais mal l'ensemble du 13, n'étant guère sorti de ma section, mais ayant entendu ou subodoré de troublantes affirmations.
J'aimerais avoir des infos précises avec des propositions concrètes pour pallier les désastreuses perspectives que certains camarades évoquent!

Roger

Message de Bruno, ancien camarade
Bonjour,

Que cela fait du bien de vous lire. J'ai été encarté PS dans le 13 et j'ai rendu ma carte, écoeuré par les pratiques en cours dans la Fédération.
L'élection triomphale du Sieur Guérini au CG 13 ne m'aura pas fait changer d'avis, bien au contraire. Il est même pour moi devenu impensable de voter PS dans les élections locales tant que cette situation perdurera.

Votre action, celle de Montebourg....me redonne espoir. Continuez!
Cordialement,
Bruno.


Et bien d’autres encore…
 

Les clés de lecture et de la réussite


Lundi 20 juin 2011

La lutte engagée par les militants et les sympathisants du parti socialiste des Bouches du Rhône dans le cadre du collectif RenouveauPS13 vient de franchir une étape décisive.

Parmi les informations rapportées par la presse sur les résultats de la Commission Richard, certaines montrent que les faits maintenant établis et portés à la connaissance de notre direction nationale recoupent largement ceux que nous dénonçons. Au total, ils mettent en évidence un système organisé qui prend appui sur le Conseil général et la direction fédérale pour l’exécution des basses œuvres, à savoir alimenter une machine à fabriquer des militants obligés, amenés à voter quand on le leur demande et comme on le leur demande.

Ces faits établis, bon nombre d’élus et de militants locaux, auxquels se joignent ceux de RenouveauPS13, souhaitent maintenant que soit mise en place une direction fédérale collégiale chargée de mettre fin à ce système corruptif et à préparer les échéances électorales.

Pour réussir, il est bien entendu exclu, comme on a pu le lire ça et là sous forme de ballons d’essai, que cette direction collégiale soit majoritairement composée de personnes issues du système que nous dénonçons.

Il semble en effet qu’il y ait quelque logique  politique à ne pas confier les clés de la réforme à ceux qui ont corrompu notre fédération.

D’abord parce que cela laisserait entendre que les faits établis ne sont pas d’une grande gravité. Or, ils le sont !

Ensuite parce que les organisateurs et bénéficiaires d’un tel système n’ont aucune légitimité, et assurément aucune compétence, pour mettre en place un système sain, qui ne repose pas sur la tricherie organisée mais sur l’implication des militants de conviction.

Enfin, parce que nombre de militants, mais aussi de sympathisants et de citoyens, qui s’apprêtent à voter dans le cadre des primaires, ne comprendraient pas que nous confions la responsabilité de cette réforme en profondeur à ceux qui sont responsables du système corruptif auquel elle est censée mettre fin.

***

 Téléchargez la lettre n°4 de Renouveau PS13


Gaston Defferre et la fédération socialiste des Bouches‐du‐Rhône : un droit d’inventaire

Mercredi 1er juin 2011
 
Si l’on veut comprendre pourquoi notre fédération est enferrée dans les tricheries, la corruption politique et sociale, la connaissance de notre histoire est d’un précieux secours. Surtout pour envisager les moyens d’en redonner les clés aux militants !

A l’époque de Defferre, les choses étaient un peu différentes. L’organisation et le contrôle général de la fédération par un seul homme reposaient sur un savant équilibre entre militants de conviction, militants obligés et fausses cartes.

Gaston Defferre qui avait prouvé pendant la résistance son courage « tenait » la fédération avec des rênes courtes et par deux moyens : les militants « obligés » (le plus souvent employés de la mairie de Marseille où d’organismes satellites), et les fausses cartes.
 
A eux seuls, ces deux moyens permettaient de toujours s’assurer que la part des militants de conviction qui n’étaient pas sur la ligne de Gaston Defferre ne pouvait prétendre à devenir majoritaires.

Paradoxalement, c’est en 1981 que le système s’est grippé. Gaston Defferre, appelé à de hautes responsabilités, a progressivement relâché le contrôle étroit qu’il exerçait sur la fédération. Son erreur politique de l’époque a été de considérer que le contrôle du parti socialiste de Marseille suffisait pour contrôler la fédération. Il n’a pas vu la nouvelle génération d’élus qui commençait à pousser dans le reste du département et qu’elle n’était pas en reste pour mettre en oeuvre les mêmes méthodes.

Eclair de conscience (ou de lucidité) politique, Michel Pezet a été le seul, à cette époque, après avoir battu Gaston Defferre, à remettre en cause le système clientéliste élargi à l’ensemble du département. Son erreur a été de croire que la disparition prématurée de Gaston Defferre mettrait fin au système, et permettrait d’ouvrir une nouvelle ère politique.
Le système devenu trop puissant, trop ancré avec trop d’intérêts s’est perpétué. Michel Pezet a été balayé ; le système réduit au seul développement des intérêts de quelques uns, mais sans l’esprit de la Résistance, a repris ses droits.

Pour autant, le système actuel n’est pas celui d’il y a 25 ans. Car ce dernier a d’abord évolué dans la tourmente du financement occulte des partis politiques du début des années 90 marqué par les tombereaux de fausses cartes. Et puis, avec la perte de la Mairie en 1989, le centre du système s’est déplacé au Conseil général.

La logique est cependant restée la même. Le départ de beaucoup de militants de conviction a permis d’éliminer sans dommage le recours aux fausses cartes. Pour garder le contrôle, on a développé les militants obligés, notamment par la création d’emplois au Conseil général, l’attribution de logements sociaux, les subventions à certaines associations…

Désormais, celui qui contrôle le Conseil général contrôle la fédération, et inversement. Il règne ensuite, sans partage, jusqu’à ce qu’il commette des erreurs politiques qui mettent en danger le système lui même (L. Weygand) ou se fasse rattraper par la justice (F. Bernardini).
Jean‐Noël Guérini est aujourd’hui le dernier avatar de ce système, une sorte de point d’orgue à la trilogie d’élus qui a régné avec une main de fer sur la fédération et le Conseil général depuis 20 ans.

Mais ce qui a été ajouté au clientélisme fédéral, est une nouvelle dérive, à la fois claniste et népotique.

25 ans après la mort de Gaston Defferre, nous devons être conscients que ce que nous voulons renverser est l’aboutissement d’un système perverti dont les racines trouvent leur origine dans une pratique politique que nous combattons.

Avoir la connaissance de notre histoire, c’est mesurer l’ampleur de la tâche, savoir que les animateurs actuels de ce système n’en sont que les prolongateurs. C’est pourquoi l’évolution que nous appelons de nos voeux doit permettre de refonder un projet politique et remettre la fédération en état de marche, et non transférer les clés du système à un énième héritier auto‐proclamé.

Avec notre esprit de Résistance, notre culture socialiste et la connaissance de notre Histoire, si nous nous revendiquons l’héritage du Gaston Defferre décolonisateur et mendésiste, courageux et visionnaire, nous laissons de côté les parts d’ombre qui ont été le terreau des dérives actuelles.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse