Nos voeux de nouvelle année

Mardi 8 janvier 2013


Le 14 mars 2012 le futur président de la République s’exprimait ainsi dans les colonnes de la Provence en parlant de la situation judiciaire de  Jean-Noël Guérini : C'est aux conseillers généraux de régler cette question. Je lui ai déjà demandé de démissionner. C'était selon moi la meilleure attitude à avoir.

Le 24 aout 2012, toujours dans les colonnes de la Provence, à la question de sa proximité avec Jean-Noël Guérini, Jean-David Ciot répond : La question va se poser. Ce n'est pourtant pas moi qui ait été le plus proche de lui. Tous les socialistes ici ont été proches de lui ou de Jean-François Bernardini. J'ai démissionné de son cabinet au Conseil général il y a un an en organisant la rénovation. J'ai coupé le lien et j'ai ma dépendance. (sic)

Le 22 septembre 2012 interrogé par la Provence, Jean-Noël Guérini  déclare : Je suis un homme libre dans mes positionnements tout en restant socialiste. Je suis né socialiste, je mourrai socialiste. Il y a six mois, certains ont signé mon acte de décès politique. Je suis toujours là. Et pour de nombreuses années.

Le 27 décembre 2012, interrogé par Marsactu sur la volonté de Jean-Noël Guérini de susciter une candidature dissidente, Christophe Masse répond : Pas du tout. Jean-Noël Guérini est d'abord socialiste.

Pour la nouvelle année 2013, RenouveauPS13 souhaite à tous les socialistes des Bouches du Rhône de tourner la page du système Guérini, appelle tous les sympathisants de gauche à demander des comptes aux élus socialistes pour qu’enfin, ils tournent la page du système Guérini et demande à tous les élus socialistes de notre département de s’exprimer clairement pour que collectivement nous puissions tourner la page du système Guérini.

Sans cela, impossible de retrouver l’estime de nous-mêmes et celle de nos concitoyens.

Alors seulement, nous serons en capacité de faire vivre les propos du président de la République issu de nos rangs pour enfin suivre les propos tenus, dès le 8 septembre 2011, par notre désormais premier secrétaire Harlem Désir : Jean-Noël Guérini a été mis en examen pour des faits d’une extrême gravité, notamment pour association de malfaiteurs. Je l’appelle à tirer toutes les conclusions de cette mise en examen et je lui demande de se retirer du Parti socialiste et de toutes ses fonctions et responsabilités politiques notamment de la Présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Je ne laisserai personne salir la réputation du Parti socialiste, ni trahir la confiance de ses militants.

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Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse