Responsabilité individuelle et collective


Dans notre département, le système dont nous avions dénoncé les errements est en passe de tomber. Avant-même que la justice ne fasse son œuvre. A l’inverse de ceux qui se réfugiaient derrière la présomption d’innocence, nous avions toujours répété qu’un problème politique appelait une réponse politique. C’était notre responsabilité collective que de le dire et de nous organiser pour lutter pied à pied.

Aujourd’hui, le système qui a gouverné ces dernières années l’institution départementale et avait réussi à étendre son emprise sur la fédération socialiste, vit ses derniers instants, si chacun mesure la responsabilité qui est la sienne.

Partout dans le département, nous devons apporter notre soutien à ceux qui se présentent aux suffrages et s’inscrivent dans une démarche de renouveau, non seulement des hommes, mais aussi de pratique politique. La période de la servitude volontaire  est terminée. Personne ne peut aujourd’hui continuer à dire qu’il ne savait pas.

Edouard Baldo et Patrick Mennucci ont affirmé haut et fort leur volonté farouche de transparence au service du développement et de l’égalité entre tous les citoyens. Aussi, à Aix-en-Provence et Marseille, la victoire est non seulement possible, mais surtout souhaitable. La meilleure des façons de mettre fin au système politico-clientéliste est de porter aux responsabilités une gauche qui affiche ses valeurs et n’a pas peur d’appeler un chat, un chat.

A Aix-en-Provence et Marseille et dans de nombreuses autres communes, c’est désormais la responsabilité de chaque électeur de porter sa voix à gauche, sur les listes socialistes qui font de l’éthique en politique et de la transparence dans la conduite des affaires publiques, un axe essentiel de leur campagne.

Il nous faut saisir cette occasion et ne pas se laisser détourner par ceux qui empruntent des chemins de traverse sans capacité sérieuse de parvenir au but.

***

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Ancien membre désabusé du PS sur Marseille dans la circonscription de Masse (11eme), je me rends régulièrement sur votre site. En effet, cela fait du bien de lire des personnes qui partagent ce qui devrait être une évidence et une généralité pour tout homme politique: l’honnêteté, l'éthique, le sens de l'intérêt commun,.... . Malheureusement, cela fait bien longtemps que le PS local n'est qu'un parti de notables qui se servent du PS - et des valeurs de gauche - pour leur petit intérêt personnel Constater que Guerini soit toujours président du CG13 est éloquent. Un PS digne de ce nom aurait pu, aurait du, faire le nécessaire pour que Guerini ne soit plus en poste Un élu de gauche ne devrait en effet supporter qu'un homme "soupçonné" d’association de malfaiteurs ne soit un président PS de CG, au moins jusqu'à il soit innocenté. Il suffisait par exemple aux élus PS du CG13 de ne pas voter le budget.....

    J'avais donc décidé de ne pas voter ce dimanche. Comment en effet voter pour Masse qui a toujours soutenu Guerini?

    2 événements me troublent cependant: votre appel et le lef ait que Laurence Vichnievsky ait rejoint sur le tard Menucci. Celle-la même qui avait refusé de se désister pour Masse pour les raisons évoqués ci-dessus.

    Salutations cordiales.
    Bruno.




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Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse